Le 24 février prochain, Me Wade, qui appelle à empêcher la tenue du scrutin, risque de se retrouver tout seul ou avec juste certains de ses proches. En effet, un groupe de membres du Comité directeur et de responsables Karimistes ne compte pas le suivre dans cette logique. Et ils appellent leur frères à ne servir de chair à canon à personne, si Karim Wade ne vient pas lui-même donner le ton, en brûlant les bureaux de son centre au Point E. N’ayant aucune lisibilité sur les véritables intentions de Wade, qui a suspendu ses activités à son retour de Guinée, ces «rebelles» lui reprochent de privilégier les intérêts de sa famille, au détriment de ceux du parti et de ses responsables.
Les lignes de la rébellion bougent au Pds. Me Abdoulaye Wade, qui se faisait obéir au doigt et à l’œil, risque d’être esseulé dans sa volonté de semer la pagaille le jour du scrutin présidentiel. Un groupe de hauts responsables du parti, tous membres du Comité directeur, ainsi que des responsables de mouvements Karimistes, ne compte pas le suivre dans ce combat à l’air d’un baroud d’honneur. Ils se démarquent nettement des «propos incendiaires et antidémocratiques» de leur Sg national. A en croire ces derniers, c’est «la première fois que Me Wade est minoritaire dans le Pds ; puisque l’essentiel des responsables de la direction du parti, ainsi que des structures, se sont démarqués de ces propos». Pour eux, il est hors de questions d’aller brûler des bureaux ou bulletins de vote, ou faire quoi que ça soit du genre.
«Un appel à ne sévir de chair à canon à qui que soit et d’aller voter le jour du scrutin»
Décidés à tenir tête à Wade, ces responsables libéraux et de mouvements affiliés pensent que l’exemple devrait venir de celui qui a été désigné candidat du parti et qui a été finalement recalé. Ainsi, ils invitent Karim Wade «à prendre son courage à deux mains en rentrant pour diriger les opérations, en commençant lui-même par brûler les bureaux de vote de la circonscription du Point E». Sans quoi, ces responsables, qui attendent le moment venu pour agir à visage découvert, lancent «un appel à tous les responsables du parti, particulièrement les jeunes, à ne sévir de chair à canon à qui que soit et d’aller voter le jour du scrutin».
Wade accusé de privilégier «les intérêts de sa famille» sur ceux du parti
Les critiques ne s’arrêtent pas seulement à la posture guerrière de Wade, qui invite à mettre le feu à la présidentielle. Ils dénoncent aussi ses tractations actuelles, à propos desquelles le Pds n’a aucune visibilité et qui ne semblent nullement le concerner. Dès lors, avec le déplacement récent de Me Wade en Guinée, ces responsables libéraux «dénoncent avec la dernière énergie la manière de faire du Sg national du parti, qui privilégie les intérêts de sa famille au détriment de ceux des membres et responsables du Pds». Cela est si vrai, pour eux, que la mise en veilleuse, au dernier moment, de ses activités au niveau national, est suspecte. «Qu’il nous dise les vraies raisons de l’annulation subite de toutes ses activités dont sa tournée dans le Nord», interrogent-ils. En effet, hier, Me Wade devait démarrer son plan d’action de lutte contre la tenue de la présidentielle, par un déplacement au nord du pays. Une sortie qui n’a finalement pas eu lieu.
Mbaye THIANDOUM
Les lignes de la rébellion bougent au Pds. Me Abdoulaye Wade, qui se faisait obéir au doigt et à l’œil, risque d’être esseulé dans sa volonté de semer la pagaille le jour du scrutin présidentiel. Un groupe de hauts responsables du parti, tous membres du Comité directeur, ainsi que des responsables de mouvements Karimistes, ne compte pas le suivre dans ce combat à l’air d’un baroud d’honneur. Ils se démarquent nettement des «propos incendiaires et antidémocratiques» de leur Sg national. A en croire ces derniers, c’est «la première fois que Me Wade est minoritaire dans le Pds ; puisque l’essentiel des responsables de la direction du parti, ainsi que des structures, se sont démarqués de ces propos». Pour eux, il est hors de questions d’aller brûler des bureaux ou bulletins de vote, ou faire quoi que ça soit du genre.
«Un appel à ne sévir de chair à canon à qui que soit et d’aller voter le jour du scrutin»
Décidés à tenir tête à Wade, ces responsables libéraux et de mouvements affiliés pensent que l’exemple devrait venir de celui qui a été désigné candidat du parti et qui a été finalement recalé. Ainsi, ils invitent Karim Wade «à prendre son courage à deux mains en rentrant pour diriger les opérations, en commençant lui-même par brûler les bureaux de vote de la circonscription du Point E». Sans quoi, ces responsables, qui attendent le moment venu pour agir à visage découvert, lancent «un appel à tous les responsables du parti, particulièrement les jeunes, à ne sévir de chair à canon à qui que soit et d’aller voter le jour du scrutin».
Wade accusé de privilégier «les intérêts de sa famille» sur ceux du parti
Les critiques ne s’arrêtent pas seulement à la posture guerrière de Wade, qui invite à mettre le feu à la présidentielle. Ils dénoncent aussi ses tractations actuelles, à propos desquelles le Pds n’a aucune visibilité et qui ne semblent nullement le concerner. Dès lors, avec le déplacement récent de Me Wade en Guinée, ces responsables libéraux «dénoncent avec la dernière énergie la manière de faire du Sg national du parti, qui privilégie les intérêts de sa famille au détriment de ceux des membres et responsables du Pds». Cela est si vrai, pour eux, que la mise en veilleuse, au dernier moment, de ses activités au niveau national, est suspecte. «Qu’il nous dise les vraies raisons de l’annulation subite de toutes ses activités dont sa tournée dans le Nord», interrogent-ils. En effet, hier, Me Wade devait démarrer son plan d’action de lutte contre la tenue de la présidentielle, par un déplacement au nord du pays. Une sortie qui n’a finalement pas eu lieu.
Mbaye THIANDOUM