Le juge correctionnel de Dakar où le leader de Pastef Ousmane Sonko devait comparaître, hier jeudi, pour diffamation, injure publique, faux et usage de faux dans un document administratif, a renvoyé l'affaire pour le 16 février prochain. La requête, introduite par les avocats de la défense qui ont révélé que le maire de Ziguinchor n'avait pas encore reçu sa citation à comparaître, a été balayée d'un revers de main par les avocats de Mame Mbaye Niang, qui ont soutenu mordicus la lui avoir servie par le biais de son vigile Lamine Sonko.
Le procès pour diffamation, injure publique, faux et usage de faux dans un document administratif qui oppose le leader de Pastef/Les Patriotes, Ousmane Sonko, à Mame Mbaye Niang devait avoir lieu hier jeudi devant le tribunal correctionnel de Dakar. Mais l'affaire a été finalement renvoyée au 16 février prochain, après quelques tiraillements entre les avocats de la partie civile et de la défense. Et ce sont ces derniers qui ont même sollicité ledit report.
Selon ces robes noires, elles n’ont pas reçu légalement la citation directe du ministre Mame Mbaye Niang. Ce qui, d'après eux, justifie l’absence de leur client Ousmane Sonko à la barre. «Notre client n'est pas informé du procès et n'a pas reçu de citation à comparaître», a lancé Me Ousseynou Ngom pour convaincre le juge de renvoyer. Toutefois, ce n'était pas seulement la polémique sur la citation à comparaître qui faisait l'objet des débats sur le renvoi. Car, il y avait aussi certains avocats qui sont nouvellement constitués et qui doivent s’imprégner du dossier.
Du côté de la partie poursuivante, les avocats étaient réticents à toute idée de report. À les en croire, après avoir pris connaissance de la citation à comparaitre, une convocation a été dument remise à Ousmane Sonko par le biais de son vigile Lamine Sonko dûment mandaté. Si Ousmane Sonko a brillé par son absence, le ministre Mame Mbaye Niang, lui, était bel et bien au palais de justice pour s'expliquer sur les incriminations qu'il lui reproche.
Fatou D. DIONE