
Même s’il n’y a pas eu de heurts comme le redoutait tout le monde entre les forces de l’ordre et les inconditionnels d’Ousmane Sonko, la journée d’hier n’a pas été pour autant paisible.
Les habitants d’un coin de la Cité Keur Gorgui se sont encore réveillés dans la matinée d’hier comme si leur quartier, réputé calme, était en ‘’état de siège’’. La cité a été envahie par des éléments des forces de défense et sécurité en tenue de combat armées jusqu’aux dents avecleurs matériels de combat et surtout anti-émeute pour faire face à toute velléitédes pro-Sonko. Les Forces de défense et de sécurité étaient presque partout, sur 200m à la ronde à partir de la maison du leader de Pastef.Il était difficile de se frayer un chemin, tellement la cité était barricadée. Même pour aller chez le voisinage, il faut appeler pour convaincre les agents prépositionnés.
La fouille est inéluctable pour les porteurs de sacs. La presse a eu toutes les peines du monde à travailler. Les gendarmes ont cantonnéles journalistes derrière le rond-point à droite en allant vers la Vdn. Les quelques partisans de Sonko qui ont fait le déplacement pour lui magnifier leur sympathie aussi étaient tenus à l’écart de l’autre côté du rond-point.
Sonko, en blouson, très relax, fait un tour dans le quartier
C’est seulement à 10 heures que Ousmane Sonko est apparu dans un blouson en coton de couleur grise assorti d’une capuche. Accompagné de ses gardes du corps, de son chef de protocole et de quelques membres de son staff, le leader de Pastef a fait un tour dans son quartier, histoire de sympathiser avec ses inconditionnels venus lui apporter leur soutien. Il avait un ballon de football et s'est livré à une séance de jonglage pour certainement montrer sa sérénité ou cacher un chagrin derrière un sourire légendaire. Après quelques minutes de promenade, Ousmane Sonko est retourné chez lui.
Subitement, vers midi, alors que jusque-là régnait depuis le matin le calme, les forces de défense et de sécurité ouvrent le feu. Ils commencent à repousser les pastéfiens beaucoup plus loin pour les cantonner du côté de la Vdn. Ce fut le sauve-qui-peutsur la Vdn et au niveau des deux ponts de Sacré-Cœur.
C’est dans ce mélimélo que la presse a été aussi prise dans la nasse des grenades. C’est avec l’annonce du renvoi du procès que les partisans d’Ousmane Sonko ont commencé à vider les lieux et rentrer chez eux, en criant victoire. Heureusement, malgré les craintes, il n’y a eu ni effusion de sang ni blessés.
Baye Modou SARR
Les habitants d’un coin de la Cité Keur Gorgui se sont encore réveillés dans la matinée d’hier comme si leur quartier, réputé calme, était en ‘’état de siège’’. La cité a été envahie par des éléments des forces de défense et sécurité en tenue de combat armées jusqu’aux dents avecleurs matériels de combat et surtout anti-émeute pour faire face à toute velléitédes pro-Sonko. Les Forces de défense et de sécurité étaient presque partout, sur 200m à la ronde à partir de la maison du leader de Pastef.Il était difficile de se frayer un chemin, tellement la cité était barricadée. Même pour aller chez le voisinage, il faut appeler pour convaincre les agents prépositionnés.
La fouille est inéluctable pour les porteurs de sacs. La presse a eu toutes les peines du monde à travailler. Les gendarmes ont cantonnéles journalistes derrière le rond-point à droite en allant vers la Vdn. Les quelques partisans de Sonko qui ont fait le déplacement pour lui magnifier leur sympathie aussi étaient tenus à l’écart de l’autre côté du rond-point.
Sonko, en blouson, très relax, fait un tour dans le quartier
C’est seulement à 10 heures que Ousmane Sonko est apparu dans un blouson en coton de couleur grise assorti d’une capuche. Accompagné de ses gardes du corps, de son chef de protocole et de quelques membres de son staff, le leader de Pastef a fait un tour dans son quartier, histoire de sympathiser avec ses inconditionnels venus lui apporter leur soutien. Il avait un ballon de football et s'est livré à une séance de jonglage pour certainement montrer sa sérénité ou cacher un chagrin derrière un sourire légendaire. Après quelques minutes de promenade, Ousmane Sonko est retourné chez lui.
Subitement, vers midi, alors que jusque-là régnait depuis le matin le calme, les forces de défense et de sécurité ouvrent le feu. Ils commencent à repousser les pastéfiens beaucoup plus loin pour les cantonner du côté de la Vdn. Ce fut le sauve-qui-peutsur la Vdn et au niveau des deux ponts de Sacré-Cœur.
C’est dans ce mélimélo que la presse a été aussi prise dans la nasse des grenades. C’est avec l’annonce du renvoi du procès que les partisans d’Ousmane Sonko ont commencé à vider les lieux et rentrer chez eux, en criant victoire. Heureusement, malgré les craintes, il n’y a eu ni effusion de sang ni blessés.
Baye Modou SARR