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Samedi 12 Juillet
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PRESIDENTIELLE DE FEVRIER 2024 : Les photojournalistes à l’école de la clause de conscience



PRESIDENTIELLE DE FEVRIER 2024 : Les photojournalistes à l’école de la clause de conscience

 
A l’épreuve de la « clause de conscience avec la prise de vues et la diffusion d’images », le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye est persuadé que le photojournaliste a le droit de prendre n’importe quelle image, tant qu’il n’entre pas en conflit avec la loi. Pour sa part, le journaliste Mademba Ndiaye estime que la seule chose à respecter c’est la déontologie professionnelle.
 
En perspective de la présidentielle du 25 février prochain, l’Union nationale des photojournalistes du Sénégal (Unpjs) a organisé une rencontre d’échanges sur le thème : « prise de vues et diffusion d’images, les limites d’une clause de conscience professionnelle », animée par le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye, chef de Division de la communication de la gendarmerie nationale et le journaliste Mademba Ndiaye. Le Lcl a accentué sa communication sur le terrain, lieu de rencontre entre photojournalistes et forces de défense et de sécurité (Fds). « Nous allons vers des échéances électorales et ce n’est pas un terrain de conflit. Il faut comprendre que nous sommes tous mus par les mêmes intérêts. Mais, nous y allons avec des objectifs différents. Vous avez des impératifs liés à la prise d’images pour satisfaire votre droit à l’information et nous le devoir de protéger toutes ces personnes sur le terrain. Ces objectifs qui diffèrent peuvent créer des conflits. Mais cette situation conflictuelle peut être mise à l’écart juste avec le bon comportement », explique le Lcl Ibrahima Ndiaye. 
 
Lcl I. Ndiaye : Le photojournaliste a le droit de prendre n’importe quelle image, tant qu’il n’entre pas en conflit avec la loi »
 
Poursuivant, il révèle que le photojournaliste a le droit de prendre n’importe quelle image, quand il veut, où il veut, tant qu’il n’entre pas en conflit avec la loi ; c’est-à-dire qu’il n’entre pas dans la vie privée des gens ou que son action ne compromette pas la conduite des opérations des Fds. C’est ce dernier élément, dit-il, qui pose problème. A l’en croire, cela arrive souvent lors des retransmissions en direct où les positions et les déploiements des Fds sont révélés à l’antenne. « Les délinquants viennent infiltrer le dispositif des Fds lors des manifestations et créer la confusion pour commettre leur forfait. La sécurité n’est pas l’apanage des Fds, mais incombe à tous. Tout ce qu’on doit faire, doit concourir à la stabilité du pays. La sécurité prime sur le droit à l’information. L’avantage c’est de privilégier d’abord la sécurité ensuite de voir comment passer l’information sans empiéter sur la conduite des opérations. Si le professionnel des médias sur le terrain parvient à faire son travail, c’est parce qu’il y a la sécurité. C’est important de comprendre que nous ne sommes pas des ennemis. Nous sommes des frères, des amis, des voisins … Nous ne sommes même pas des adversaires ; mais par rapport à une situation donnée, il y a des objectifs qui diffèrent et il faut savoir les aplanir », précise le chef de la communication de la Gendarmerie nationale.
 
Mademba Ndiaye : « la loi vous empêche tout, ne vous fiez pas à la loi … »
 
« En campagne électorale, la photo a une importance particulière. C’est votre photo qui va donner l’image du candidat à la population. Chaque candidat va faire une photo portrait qui va le présenter sous un excellent profil. Des photos qui vont susciter l’émotion. Mais, votre travail c’est de démonter la photo idéale que le candidat montre de lui-même et de montrer la photo naturelle du candidat. C’est pourquoi, il y a toujours un conflit d'intérêt entre ces prises de vue », fait remarquer pour sa part le journaliste Mademba Ndiaye qui rappelle que le photojournaliste n’est pas le photographe officiel du candidat et doit cultiver le principe de neutralité dans la prise de vue. « Ce n’est pas votre problème de valoriser ou de dévaloriser un candidat. Soyez le plus objectif possible. Mais pas de photo d’intimité ou vie privée du candidat. Ne manipulez pas les photos et considérez tous les candidats d’égale dignité », ajoute le conférencier. Contrairement au Lcl qui estime que le photojournaliste peut prendre toutes les images qu’il souhaite tant qu’il n’entre pas en conflit avec la loi, Mademba Ndiaye met en avant la responsabilité du photojournaliste. « La loi vous empêche tout, ne vous fiez pas à la loi. La seule chose que à respecter, c’est votre déontologie professionnelle ; parce que la loi peut vous autoriser des choses que votre conscience réprime et la loi peut vous interdire des choses que vous jugez utiles à prendre. Cependant, si vous outrepassez la loi au profit du droit du public à l’information, il faut l’assumer », tranche le journaliste.
 
M. CISS
 
 
 
 
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