Une opposition dure, c’est ce à quoi les Forces démocratiques du Sénégal (Fds) convoquent les Sénégalais, les leaders de partis politiques au premier rang. Intitulée «And Dog Bummi Gacce», l’opération est née pour porter les revendications démocratiques telles que la justice, la démocratie, la bonne gouvernance…
Par la voix de leur secrétaire général, Babacar Diop, les Fds, à travers une déclaration rendue publique estiment que le moment est venu pour le vaillant peuple sénégalais de monter au créneau pour arrêter la dictature odieuse en cours dans notre pays. «Au Sénégal, l’Assemblée nationale ne nous représente plus. La Justice n’est plus rendue au nom du peuple ; elle est l’ombre d’elle-même car obéissant aux injonctions incessantes de Macky Sall qui met en prison qui il veut au gré de ses humeurs. Le procureur de la République représente la volonté de son maître et se soucie très peu du droit du citoyen. Et bien au-delà, l’État foule aux pieds les décisions des tribunaux. Les citoyens subissent une insécurité totale», notent-elles.
Ainsi les Fds appellent les citoyens à leur devoir de se révolter pour recouvrer leur dignité. S’il en est ainsi, c’est que, pour elles, «nous avons l’obligation morale de résister à l’oppression. Nous devons sortir la patrie des ténèbres».
Pour Babacar Diop et Cie, «même la Gambie sous le règne de l’ancien dictateur Yaya Jammeh, n’était pas tombée si bas».
Aussi, elles lancent «And Dog Bummi Gacce» (Ensemble pour briser les chaines de la servitude), afin de rester fidèles à ce précieux legs de nos ancêtres. Objectif : «restitution complète des cartes nationales d’identité bloquées par le pouvoir avec la complicité de l’administration publique, démission sans délai du ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye et l’organisation des élections par un organe indépendant et équidistant des partis politiques, dissolution de la Cena suivie de la mise en place d’une Haute autorité de régulation de la démocratie chargée d’organiser les élections, la transparence dans la gestion du pétrole et du gaz».
Sidy Djimby NDAO