Dakar est en train de faire sa toilette, depuis quelques jours, dans la perspective de l’inauguration de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass. Sauf que pour le bijou, qui sera baptisé, le 07 décembre prochain, la fête risque d’être noircie par quelques faits et non des moindres : d’abord, l’Organisation de l’aviation civile internationale (Oaci) n’a toujours pas, selon les sources de Actusen.com, remis à Dakar la Certification. Laquelle requiert des enquêtes et des vérifications de la part d’experts de l’Oaci. Ensuite, autres ombres, qui, si l’on n’y prend garde, peuvent saboter le décor : une partie des locaux de l’AIBD qui est en train d’accueillir le personnel, n’est toujours pas prête ; quant au mobilier, le marché a été lancé, depuis belle lurette, mais le matos de bureaux se fait toujours désirer, selon les sources de Actusen.com.
Ça risque d’être un point ombrageux de la fête qui s’annonce pompeuse, à l’occasion de l’inauguration du nouvel Aéroport international Blaise Diagne de Diass. La raison ? Après avoir fixé, au 07 décembre prochain, la date de ladite inauguration et pour laquelle le Président de la République, Macky Sall, est en train de faire sa toilette, depuis plusieurs jours, Dakar n’a, toujours reçu la fameuse Certification devant émaner de l’Oaci.
Certes, les Services de la Ministre des Transports aériens, par le biais de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim), ont, dans un passé encore récent, engagé la procédure, aux fins de disposer du très précieux sésame que doit leur procurer l’Organisation de l’aviation civile internationale (Oaci). Mais, jusqu’au moment où ces lignes sont en train d’être couchées, Dakar attend encore et toujours d’entrer en possession de la Certification.
L’Aéroport international Felix Houphouët-Boigny d’Abidjan a fait trois ans, avant de recevoir son fameux sésame
Commentaire d’un spécialiste de l’aviation : «pour la plupart du temps, il s’agit d’un très long processus, avant qu’un Aéroport puisse disposer de sa certification».
Exact, s’exclame une autre source de Actusen.com. En effet, souligne celle-ci : «La certification est un processus qui prend du temps. Les experts passent des enquêtes et des vérifications». La preuve, le processus de certification de l’Aéroport international Felix Houphouët-Boigny d’Abidjan a duré plus de trois ans, avant d’être achevé.
La Certification d’un aéroport est un processus, par lequel l’administration de l’aviation civile s’assure que l’exploitant et son personnel ont la compétence nécessaire pour exploiter l’Aéroport et à assurer sa maintenance, que les installations et les équipements sont en conformité avec les exigences.
Le gros souci, c’est que si les autorités sénégalaises ne s’y sont pris à temps, pour la demande de délivrance de la Certification, il y a de fortes chances qu’à l’heure de l’inauguration de l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass, le document en question ne soit pas entre les mains de Dakar».
Service de communication du Ministère des Transports aériens : «la Certification peut intervenir, après démarrage des activités de l’Aéroport”
Alors, la question qu’il faille se poser est de savoir est ce que Dakar a mis les charrues avant les bœufs, en se faisant belle pour aller à l’inauguration du bijou, tout en étant persuadée qu’elle devait, d’abord, attendre de recevoir la notification de l’Oaci ?
«Pas du tout !», répond le Ministère des Transports aériens. Joint par téléphone, par Actusen.com, le Service de la Communication de la ministre Maïmouna Ndoye Seck d’expliquer : «la Certification peut intervenir, après démarrage des activités de l’Aéroport. La procédure portant demande de Certification a été enclenchée et il faut se rapprocher de l’Anacim».
Quelques minutes auparavant, votre Site avait câblé le Service de Communication de l’Aéroport de Diass. Réponse de celui-ci : «le constructeur a livré les travaux. La Direction générale de l’AIBD avait fait des observations. Pour ce qui concerne la Certification, la procédure a été engagée, mais je vais me renseigner auprès de l’Anacim et je te reviens».
Une partie des locaux non encore prête, le mobilier toujours désiré, malgré le fait que le marché a été lancé depuis longtemps
Mais ce défaut de Certification n’est que, pour l’instant, la partie visible de l’iceberg. Au motif que, d’après toujours les sources de Actusen.com, certains locaux qui doivent abriter l’ancien personnel de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor, ne sont pas encore prêts.
Du côté de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass, on minimise en ces termes : “il y a des Salles entièrement équipées prés du sous-parking et qui ont fini d’abriter l’ancien personnel de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor”.
Quid du mobilier, dont une bonne partie n’est pas, à ce jour, acheminée à l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass ? “Le mobilier sera disponible, avant la date du 07 décembre prochain. D’ailleurs, le marché a été lancé, depuis de longue date”, tente de se dédouaner le Service de Communication de l’AIBD.
Ça risque d’être un point ombrageux de la fête qui s’annonce pompeuse, à l’occasion de l’inauguration du nouvel Aéroport international Blaise Diagne de Diass. La raison ? Après avoir fixé, au 07 décembre prochain, la date de ladite inauguration et pour laquelle le Président de la République, Macky Sall, est en train de faire sa toilette, depuis plusieurs jours, Dakar n’a, toujours reçu la fameuse Certification devant émaner de l’Oaci.
Certes, les Services de la Ministre des Transports aériens, par le biais de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim), ont, dans un passé encore récent, engagé la procédure, aux fins de disposer du très précieux sésame que doit leur procurer l’Organisation de l’aviation civile internationale (Oaci). Mais, jusqu’au moment où ces lignes sont en train d’être couchées, Dakar attend encore et toujours d’entrer en possession de la Certification.
L’Aéroport international Felix Houphouët-Boigny d’Abidjan a fait trois ans, avant de recevoir son fameux sésame
Commentaire d’un spécialiste de l’aviation : «pour la plupart du temps, il s’agit d’un très long processus, avant qu’un Aéroport puisse disposer de sa certification».
Exact, s’exclame une autre source de Actusen.com. En effet, souligne celle-ci : «La certification est un processus qui prend du temps. Les experts passent des enquêtes et des vérifications». La preuve, le processus de certification de l’Aéroport international Felix Houphouët-Boigny d’Abidjan a duré plus de trois ans, avant d’être achevé.
La Certification d’un aéroport est un processus, par lequel l’administration de l’aviation civile s’assure que l’exploitant et son personnel ont la compétence nécessaire pour exploiter l’Aéroport et à assurer sa maintenance, que les installations et les équipements sont en conformité avec les exigences.
Le gros souci, c’est que si les autorités sénégalaises ne s’y sont pris à temps, pour la demande de délivrance de la Certification, il y a de fortes chances qu’à l’heure de l’inauguration de l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass, le document en question ne soit pas entre les mains de Dakar».
Service de communication du Ministère des Transports aériens : «la Certification peut intervenir, après démarrage des activités de l’Aéroport”
Alors, la question qu’il faille se poser est de savoir est ce que Dakar a mis les charrues avant les bœufs, en se faisant belle pour aller à l’inauguration du bijou, tout en étant persuadée qu’elle devait, d’abord, attendre de recevoir la notification de l’Oaci ?
«Pas du tout !», répond le Ministère des Transports aériens. Joint par téléphone, par Actusen.com, le Service de la Communication de la ministre Maïmouna Ndoye Seck d’expliquer : «la Certification peut intervenir, après démarrage des activités de l’Aéroport. La procédure portant demande de Certification a été enclenchée et il faut se rapprocher de l’Anacim».
Quelques minutes auparavant, votre Site avait câblé le Service de Communication de l’Aéroport de Diass. Réponse de celui-ci : «le constructeur a livré les travaux. La Direction générale de l’AIBD avait fait des observations. Pour ce qui concerne la Certification, la procédure a été engagée, mais je vais me renseigner auprès de l’Anacim et je te reviens».
Une partie des locaux non encore prête, le mobilier toujours désiré, malgré le fait que le marché a été lancé depuis longtemps
Mais ce défaut de Certification n’est que, pour l’instant, la partie visible de l’iceberg. Au motif que, d’après toujours les sources de Actusen.com, certains locaux qui doivent abriter l’ancien personnel de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor, ne sont pas encore prêts.
Du côté de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass, on minimise en ces termes : “il y a des Salles entièrement équipées prés du sous-parking et qui ont fini d’abriter l’ancien personnel de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor”.
Quid du mobilier, dont une bonne partie n’est pas, à ce jour, acheminée à l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass ? “Le mobilier sera disponible, avant la date du 07 décembre prochain. D’ailleurs, le marché a été lancé, depuis de longue date”, tente de se dédouaner le Service de Communication de l’AIBD.