Enda Lead, au cœur des problèmes entre l’Etat et les organismes de la société civile, a aussi dit ce qu’il pensait de toute cette affaire. Moussa Mbaye Guèye se dit en effet favorable à la médiation qui est en train d’être menée, pour qu’il puisse retrouver l’agrément qui lui a été retiré. Mais ce qu’il souhaiterait, la prochaine fois que ces genres de situations se produisent, est que les autorités puissent prendre le temps d’écouter au moins. «Je suis ouvert à la médiation si elle nous permet de retrouver notre agrément. Mais aussi pour qu’à l’avenir, les autorités, quand vient le moment de sortir le sabre, je pèse bien mes mots, quand je dis sortir le sabre, parce qu’on ne nous a même pas donné la possibilité de répondre aux accusations qui ont été avancées…de créer les conditions pour que toute décision qui va être prise dans l’avenir, soit une décision éclairée et avisée».
A la question de savoir s’il a effectivement financé Y en a marre ? A hauteur de combien et pour quel projet ? Guèye de dire que son organisme ne finance pas. «Nous ne finançons pas, c’est une équivoque que nous devons lever. Nous n’avons jamais financé le mouvement Y en a marre. Nous accompagnons le mouvement Y en a marre dans l’exécution de programmes dédiés à la citoyenneté et dédiés à tout ce qui est implication des jeunes, dans tout ce qui est gestion des collectivités locales, dans tout ce qui est gestion aussi de notre pays», a laissé entendre le patron de l’Ong Lead.
MM