Le premier jour de campagne du professeur Issa Sall du Parti de l'Unité et du Rassemblement a été marqué par une forte effervescence à Pikine. Face à une foule monstre, El Hadji Issa Sall déclare être le meilleur profil pour briguer le suffrage des Sénégalais face au «dictateur».
Même s’ils ne font pas beaucoup de bruit, le professeur Issa Sall et le Parti de l’Unité et du Rassemblement (Pur) ne s'affichent pas comme des figurants à l'élection présidentielle de 2019. En tout cas, pas dans la banlieue dakaroise. Les sections Pur de Pikine, Dalifort, Malika, Yeumbeul et Mbao ont fait un déplacement massif, pour la première sortie de leur candidat à l'élection présidentielle. Une grande mobilisation a été enregistrée au terrain de football de Pikine Guinaw Rail, hier, pour le meeting de la région de Dakar marquant le lancement de la campagne électorale. Les femmes, la jeunesse et les hommes étaient tous au rendez-vous. En l'an 23 de la création du parti, les vert et blanc, qui ont comme slogan «si c'est pur je m'engage», ont répondu massivement à l'appel de leur représentant dans la course vers le palais présidentiel. Très confiant, «l'homme nouveau», le professeur El Hadji Issa Sall, a ouvert son discours par un chant pour souhaiter un joyeux anniversaire au parti dont il est le chef. Après ces quelques moments de détente, El Hadj issa Sall a dénoncé le fait qu'on ne leur ait pas octroyé le stade Alassane Djigo, pressenti pour abriter le meeting, un sentiment d'amertume qu'il a déjà connu avec l'épisode du Dakar Aréna, qui les avait poussés à tenir leur manifestation aux Allées du centenaire. «Nous nous sommes retrouvés dans ce lieu mythique parce qu’on ne nous a pas autorisé la tenue de notre meeting au stade Alassane Djigo. Même si le préfet du département, un administrateur civil, a fait son travail avec un acte républicain, un politicien, maire de la ville de Pikine, de surcroît oncle du président sortant, a tout fait pour que le Pur ne tienne pas son meeting dans ce stade. Cela me rappelle Dakar Aréna. Heureusement, d’ailleurs, ce lieu ne pouvait pas contenir cette mobilisation», s’indigne-t-il. «une brigade spéciale pour lutter et punir sévèrement les meurtres et les kidnappings des enfants et des mineurs» pour sa première sortie, le professeur Issa Sall a préféré aborder comme un des points de son programme la sécurité dans le pays. «Nous allons faire de notre priorité la paix en Casamance. Nous allons le faire par le biais du désenclavement et du développement. C’est l’occasion pour moi d’aborder le problème de sécurité dans le pays, qui est mal éclairé. Nos routes ne sont pas éclairées et l’insécurité plane partout. Nous vous avons proposé un programme le PUR100 et nous allons vous parler de quelques mesures que nous prendrons si le peuple sénégalais, qui est notre premier allié, nous confie la République. Nous allons instaurer une surveillance accrue au niveau de nos frontières, pour parer au terrorisme et créer une brigade spéciale pour lutter et punir sévèrement les meurtres et les kidnappings des enfants et des mineurs», a-t-il fait savoir. Pour ce qui est des accidents de la route, le président du Pur promet des punitions et de doter la police des moyens nécessaires pour une intervention plus accrue. «Nous allons appliquer des sanctions pour réduire les accidents de la route. Nous allons doter la police de moyens technologiques accrus pour juguler l’insécurité. Dans chaque commune, nous allons mettre sur pied des brigades de gendarmerie ou un poste de police et pour éviter les incendies, installer au niveau des départements des casernes de sapeurs-pompiers», a promis le candidat du Pur.
«Macky Sall aurait dû finir son mandat il y a 2 ans»
El Hadji Issa Sall a profité de son meeting dans la banlieue dakaroise pour charger le président de la République. Pour Pr Sall, l’actuel président du Sénégal «aurait dû finir son mandat depuis deux ans, il l’a prolongé de deux ans et pendant ces deux ans, il a ouvert des chantiers qu’il ne pourra malheureusement pas terminer ; c’est pour ça qu’il les inaugure et les ferme le lendemain. Sociologiquement, ces chantiers ont séparé beaucoup de familles et empêché des enfants de fréquenter leurs écoles habituelles. Il a promis de les finir au mois de mai. J’aurais déjà prêté serment et les aurais inaugurés convenablement», confie-t-il. Les institutions sont d’une importance capitale pour le président du Pur, mais il soutient qu’elle ne jouissent pas de leur liberté. «Macky Sall est un tyran. Mais ce n’est pas la peine de se presser, il ne lui reste que 20 jours», a dit Issa Sall, avant d’ajouter : «il détient le pouvoir exécutif et empêche les deux autres pouvoirs législatif et judiciaire d’évoluer, de jouir de leurs libertés et les écrase. Il les utilise pour enfermer les gens, les faire exiler ou même forcer l’Assemblée à voter des lois non appropriées. Nous ferons de sorte que sous notre magistère, ces pouvoirs soient libres. Il faut favoriser le fonctionnement normal de chaque institution, ce qui est symbole d’une bonne vitalité démocratique», explique Sall.
«La caisse noire sera supprimée»
Selon le candidat du Pur à la présidentielle, beaucoup de membres du gouvernement s’enrichissent avec la caisse noire. Pour lui, la seule solution, c’est de la supprimer définitivement. «La richesse de certains viennent de la caisse noire qui est mise à la disposition du président de la République qui se trouve avec des milliards de nos francs sans rendre compte à qui que ce soit. Ce sont sa famille, ses amis, ses partisans qui en bénéficient. Je vous annonce que sous mon magistère, la caisse noire sera supprimée, parce qu’elle n’a pas de raison d’être, si ce n’est de s’enrichir sur le dos de la population», a lâché le candidat Issa Sall.
20 ministres pour gouverner le Sénégal
Le candidat à l’élection présidentielle a aussi promis un gouvernement restreint de 20 ministres. «Macky Sall avait promis de gouverner avec 25 ministres et, au fil du temps, il a eu 35 ministres. Ce qui ne fait pas respecter la fonction ministérielle. Nous n’allons pas dépasser 20 ministres pour gouverner le Sénégal. Les nominations aux postes de responsabilité seront transparentes et les critères de compétence, d’éthique seront primordiaux. Ce sera valable pour les ministres, pour les directeurs et les commis du gouvernement. Un audit sera nécessaire avant et après la nomination. Tout le monde sera au même pied. On fera toujours des appels à candidature pour les nominations».
Marième NDIAYE
Même s’ils ne font pas beaucoup de bruit, le professeur Issa Sall et le Parti de l’Unité et du Rassemblement (Pur) ne s'affichent pas comme des figurants à l'élection présidentielle de 2019. En tout cas, pas dans la banlieue dakaroise. Les sections Pur de Pikine, Dalifort, Malika, Yeumbeul et Mbao ont fait un déplacement massif, pour la première sortie de leur candidat à l'élection présidentielle. Une grande mobilisation a été enregistrée au terrain de football de Pikine Guinaw Rail, hier, pour le meeting de la région de Dakar marquant le lancement de la campagne électorale. Les femmes, la jeunesse et les hommes étaient tous au rendez-vous. En l'an 23 de la création du parti, les vert et blanc, qui ont comme slogan «si c'est pur je m'engage», ont répondu massivement à l'appel de leur représentant dans la course vers le palais présidentiel. Très confiant, «l'homme nouveau», le professeur El Hadji Issa Sall, a ouvert son discours par un chant pour souhaiter un joyeux anniversaire au parti dont il est le chef. Après ces quelques moments de détente, El Hadj issa Sall a dénoncé le fait qu'on ne leur ait pas octroyé le stade Alassane Djigo, pressenti pour abriter le meeting, un sentiment d'amertume qu'il a déjà connu avec l'épisode du Dakar Aréna, qui les avait poussés à tenir leur manifestation aux Allées du centenaire. «Nous nous sommes retrouvés dans ce lieu mythique parce qu’on ne nous a pas autorisé la tenue de notre meeting au stade Alassane Djigo. Même si le préfet du département, un administrateur civil, a fait son travail avec un acte républicain, un politicien, maire de la ville de Pikine, de surcroît oncle du président sortant, a tout fait pour que le Pur ne tienne pas son meeting dans ce stade. Cela me rappelle Dakar Aréna. Heureusement, d’ailleurs, ce lieu ne pouvait pas contenir cette mobilisation», s’indigne-t-il. «une brigade spéciale pour lutter et punir sévèrement les meurtres et les kidnappings des enfants et des mineurs» pour sa première sortie, le professeur Issa Sall a préféré aborder comme un des points de son programme la sécurité dans le pays. «Nous allons faire de notre priorité la paix en Casamance. Nous allons le faire par le biais du désenclavement et du développement. C’est l’occasion pour moi d’aborder le problème de sécurité dans le pays, qui est mal éclairé. Nos routes ne sont pas éclairées et l’insécurité plane partout. Nous vous avons proposé un programme le PUR100 et nous allons vous parler de quelques mesures que nous prendrons si le peuple sénégalais, qui est notre premier allié, nous confie la République. Nous allons instaurer une surveillance accrue au niveau de nos frontières, pour parer au terrorisme et créer une brigade spéciale pour lutter et punir sévèrement les meurtres et les kidnappings des enfants et des mineurs», a-t-il fait savoir. Pour ce qui est des accidents de la route, le président du Pur promet des punitions et de doter la police des moyens nécessaires pour une intervention plus accrue. «Nous allons appliquer des sanctions pour réduire les accidents de la route. Nous allons doter la police de moyens technologiques accrus pour juguler l’insécurité. Dans chaque commune, nous allons mettre sur pied des brigades de gendarmerie ou un poste de police et pour éviter les incendies, installer au niveau des départements des casernes de sapeurs-pompiers», a promis le candidat du Pur.
«Macky Sall aurait dû finir son mandat il y a 2 ans»
El Hadji Issa Sall a profité de son meeting dans la banlieue dakaroise pour charger le président de la République. Pour Pr Sall, l’actuel président du Sénégal «aurait dû finir son mandat depuis deux ans, il l’a prolongé de deux ans et pendant ces deux ans, il a ouvert des chantiers qu’il ne pourra malheureusement pas terminer ; c’est pour ça qu’il les inaugure et les ferme le lendemain. Sociologiquement, ces chantiers ont séparé beaucoup de familles et empêché des enfants de fréquenter leurs écoles habituelles. Il a promis de les finir au mois de mai. J’aurais déjà prêté serment et les aurais inaugurés convenablement», confie-t-il. Les institutions sont d’une importance capitale pour le président du Pur, mais il soutient qu’elle ne jouissent pas de leur liberté. «Macky Sall est un tyran. Mais ce n’est pas la peine de se presser, il ne lui reste que 20 jours», a dit Issa Sall, avant d’ajouter : «il détient le pouvoir exécutif et empêche les deux autres pouvoirs législatif et judiciaire d’évoluer, de jouir de leurs libertés et les écrase. Il les utilise pour enfermer les gens, les faire exiler ou même forcer l’Assemblée à voter des lois non appropriées. Nous ferons de sorte que sous notre magistère, ces pouvoirs soient libres. Il faut favoriser le fonctionnement normal de chaque institution, ce qui est symbole d’une bonne vitalité démocratique», explique Sall.
«La caisse noire sera supprimée»
Selon le candidat du Pur à la présidentielle, beaucoup de membres du gouvernement s’enrichissent avec la caisse noire. Pour lui, la seule solution, c’est de la supprimer définitivement. «La richesse de certains viennent de la caisse noire qui est mise à la disposition du président de la République qui se trouve avec des milliards de nos francs sans rendre compte à qui que ce soit. Ce sont sa famille, ses amis, ses partisans qui en bénéficient. Je vous annonce que sous mon magistère, la caisse noire sera supprimée, parce qu’elle n’a pas de raison d’être, si ce n’est de s’enrichir sur le dos de la population», a lâché le candidat Issa Sall.
20 ministres pour gouverner le Sénégal
Le candidat à l’élection présidentielle a aussi promis un gouvernement restreint de 20 ministres. «Macky Sall avait promis de gouverner avec 25 ministres et, au fil du temps, il a eu 35 ministres. Ce qui ne fait pas respecter la fonction ministérielle. Nous n’allons pas dépasser 20 ministres pour gouverner le Sénégal. Les nominations aux postes de responsabilité seront transparentes et les critères de compétence, d’éthique seront primordiaux. Ce sera valable pour les ministres, pour les directeurs et les commis du gouvernement. Un audit sera nécessaire avant et après la nomination. Tout le monde sera au même pied. On fera toujours des appels à candidature pour les nominations».
Marième NDIAYE