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ME CHEIKH AMADOU NDIAYE AVOCAT DE JAPPO SA DE DJAMIL FAYE: «Le seul tort de Djamil Faye, c’est d’être le président du GFC»

L’avocat de Jappo SA dirigée par Djamil Faye brise le silence ! Me Cheikh Amadou Ndiaye, que nous trouvé dans son cabinet, a effectué une mise au point très salée contre la Fédération sénégalaise de football, coupable à ses yeux de parti-pris dans le litige qui oppose son client à GFC Pro. Me Ndiaye fait feu de tout bois !




 
 
 
 
 
Les Echos : Quelle appréciation faites-vous de la décision de la Fédération de casser le verdict rendu par la Chambre de recours ?
Me Cheikh Ndiaye : Malheureusement, nous constations du côté de la Fédération qu’il y a eu une surenchère médiatique et une intoxication très nocive qui consacre une bataille d’opinion qui n’a pas sa raison d’être. La décision du comité exécutif ne nous surprend pas, parce que nous savons qu’elle a été prise par la Fédération. Depuis que nous existons, la Fsf ne nous a jamais fait de cadeau. Nous n’attendions pas de cadeau, mais on constate que chaque fois qu’il s’est agi d’un litige dans lequel nous sommes impliqués, chaque qu’il s’est agi d’une prise de position par rapport à notre équipe, la Fédération n’a jamais su faire la part des choses, entre le club et la personne de Monsieur Djamil Faye. Or Djamil Faye n’est pas l’équipe et vice-versa. Ce sont deux personnalités différentes. Derrière l’équipe, il y a des travailleurs, des joueurs, l’encadrement technique et tous ceux qui sont derrière, mais également des familles. Mais la Fédération n’a jamais su faire la part des choses. Elle a toujours identifié l’équipe à M. Djamil Faye. Une décision que je trouve très grave, dans la mesure où c’est un précèdent. Jamais, dans l’histoire du football sénégalais, en Afrique ou dans aucun pays du monde, un tel cas de figure s’est produit. Car, partout dans le monde, on a laissé les institutions s’exprimer et les parties exercer les voies de recours qui sont ouvertes à elles. Dans ce cas, il faut le dire, c’est un parti-pris manifeste de la Fédération. Ce litige n’a jamais opposé la Fédération à Djamil Faye ou l’Association SA. C’est un litige qui oppose l’association GFC et la société Jappo SA et Guédiawaye SA, en vertu d’un protocole signé en 2011. Cela étant, la Fsf devait faire preuve d’impartialité pour essayer, en tant que structure qui coiffe tout le football, de jouer les bons offices pour amener les uns et les autres à se retrouver, dans l’intérêt supérieur du football. Mais, pour eux, l’intérêt supérieur du football ne se situe pas à ce niveau, parce que ce conflit pouvait se régler à l’amiable, si la Fédération ou la Ligue Pro s’était impliquée dès le début pour essayer de trouver des solutions.  Aujourd’hui, la Fédération qui n’a pas joué le rôle de catalyseur, de leadership dans le football, mais elle a choisi son camp dès le début. Pourquoi elle a choisi son camp ? Parce que tout simplement, Djamil Faye est le président du GFC.
 
Donc, Djamil Faye dérange…
Absolument ! Djamil Faye dérange et pourtant, ça ne devrait pas être le cas, parce que tout simplement, ce football professionnel a besoin de professionnels. Tout le monde sait que Djamil est un expert reconnu à travers le monde sportif, il a voulu faire bénéficier de son expérience et de sa personne le football sénégalais, mais en vain. Avec cette décision, la Fsf a montré qu’elle ne peut pas laisser Djamil Faye s’exprimer librement. C’est regrettable. Pour revenir sur le processus qui a abouti à la décision de la Fédération, il faut dire que, dès le départ, il y a eu un problème entre Jappo SA et l’association GFC. Le contrat qui les liait devait expirer le 23 novembre 2017. Avant l’expiration du contrat, le 31 octobre était la date butoir pour l’engagement des clubs. Comme Jappo était en cours de contrat, elle avait l’obligation d’engager le club. C’est ce qu’elle a fait, en déposant un bulletin d’engagement et en remplissant toutes les conditions requises pour jouer cette saison. Parallèlement, l’association GFC en a fait de même. Un engagement qui n’était pas recevable, car il n’était pas en possession du club. Or, deux entités différentes ne peuvent pas engager la même équipe. Si Djamil Faye ne le faisait pas, il allait violer son propre contrat. Il y a un article 4.8 qui organise la rupture du contrat et qui dit : ‘’à la fin du contrat, s’il y a un repreneur, il doit discuter avec la société Jappo SA’’. Raison pour laquelle cet engagement a été fait. La Ligue Pro qui avait deux engagements avait saisi la Fédération pour arbitrer, c’est là qu’elle a pris position pour l’Association. Alors qu’au moment des affiliations, cet engagement n’était pas recevable. Car le contrat était toujours en court. Nous avons, par la suite, saisi toutes les instances et de toutes ses instances, la Commission de recours de la Fsf a statué le 7 décembre 2016 pour dire qu’elle est incompétente à gérer ce dossier, étant une juridiction de second degré. Après cette décision, la Chambre de résolution des litiges a convoqué une audience une première fois, avant de demander aux parties, conformément à l’article 4.8, de se retrouver pour discuter.
 
Les deux parties se sont-elles rencontrées pour discuter ?
 
Oui, nous avons discuté, mais on n’a pas trouvé un terrain d’entente. A l’arrivée, un procès-verbal de non conciliation a été signé par les deux facilitateurs et déposé devant la Chambre qui nous a encore convoqués pour une audience le 10 janvier. Pour l’objet de la saisine, nous avions formulé des demandes à la Chambre de résolution comme suit : l’annulation de la décision de la Fsf du 23 novembre, l’annulation de la fiche d’engagement de l’Association et la réintégration de GFC engagé par Jappo et l’annulation en Ligue 1 de tous les matchs déjà joués par GFC Pro. Après audition des parties, la Cnrl a rejeté cette demande et a dit que le contrat est rompu de façon abusive et que Djamil Faye a renoncé à demander une indemnité. En tant que juriste, je trouve que la Chambre s’est autosaisie d’une question qui ne lui était pas soumise. Elle a dépassé les limites de sa saisine. Elle n’a pas été saisie d’une action en rupture abusive d’un contrat ou d’une action en responsabilité contractuelle. Le cas échéant, elle aurait le droit de dire que la rupture était abusive et ouvrir le droit à la réparation, mais ce n’est pas le cas et c’est grave. En droit, les termes et les concepts sont importants.  Le droit, ce n’est pas que du français, c’est du français subtil. Entre je n’ai pas fait une demande et renoncer à une demande, il y a un boulevard, un océan. Quand il dit que vous avez renoncé, mais il y a un problème. L’avocat de Jappo, dans ses conclusions que j’ai avec moi, a dit donner acte à Jappo qui n’a pas fait de demande. Et ça nous l’assumons. Alors qu’il y a eu un PV dans la mise à œuvre de l’article 4-8 et il y a eu une tentative de conciliation où on a fait une demande de 700 millions francs, dont 450 millions au titre du compte courant et le reste sur d’autres aspects extrapatrimoniaux du club. S’il est vrai que le président nous a demandé si on avait fait une demande, on a dit non, mais ce n’est pas une renonciation. Encore une fois, l’objet de la procédure n’était pas pour une réparation. Ensuite, nous avons saisi la Commission de recours de la Fédération, je rappelle que la Commission de recours de la Fédération est assurée par le secrétaire général de la Fédération (Victor Ciss) et son équipe. D’après les textes, c’est eux qui reçoivent les appels et les transmettent à la Cnrl. Donc c’est la fédé qui convoque les parties. Après avoir été repoussée, l’audience a été finalement fixée au 26 janvier. Nous avons été avisés par mail par le biais du secrétariat général de la Fédération.
 
Pourtant, Abdoulaye Sow dit que la Commission de recours n’a entendu que Djamil Faye et son avocat, mais pas l’autre partie.
Quand je l’ai entendu parler de la sorte, j’ai été outré. Dans cette affaire, tout le monde doit être de bonne foi, parce que les Sénégalais ne sont pas dupes. La Fédération a failli à son obligation de convoquer toutes les parties. Comment peut-on dire dans ces conditions que la Commission des recours n’a pas entendu l’autre partie ? M. Sow devait dire si l’autre partie était convoquée par la Fédération ou pas. La bataille d’opinion n’est pas importante, le plus important, c’est de dire la vérité…
 
Donc c’est une sortie maladroite de sa part…
Elle est plus que maladroite, sa sortie est scandaleuse, parce qu’on ne peut pas être un membre de la Fédération et tenter de fragiliser les instituions de la Fsf qu’on a créées. Ce sont des instituions indépendantes. C’est comme si, aujourd’hui, le Président Macky Sall critiquait la Cour suprême ou l’Assemblée nationale. Si l’association Gfc Pro le faisait, j’aurais compris, mais que le 2e vice-président de la Fédération le fasse m’étonne et me scandalise. C’est un parti-pris, mais, au-delà de ça, ils sont en train de fragiliser leurs propres institutions. Est-ce que lui peut demain apprécier une décision de la Commission de recours ? Dans l’affaire de Ouakam, la Commission ne s’était pas réunie à la Fédération et il ose dire que la Commission de recours s’est réunie en dehors de la Fédération, mais c’est de la mauvaise foi. Il dit aussi qu’il fallait qu’elle ait une autorisation, mais l’autorisation de qui ? L’autorisation de la Fédération ? Est-ce que les dispositions du règlement intérieur de la Fsf peuvent prévaloir sur celles qui régissent à titre principal la Commission de recours ? En réalité, la commission se réunit dans le bureau du président qui se trouve à la Cour suprême. Est-ce qu’on peut critiquer un magistrat en exercice dans un tribunal pour rendre une décision ? C’est pour vous dire encore que c’est de la mauvaise foi. On essaie de décrédibiliser la Chambre de recours parce qu’elle a rendu une décision qui ne les arrange pas. C’est aussi simple que ça et c’est scandaleux. La Fédération est en train de faire flèche de tout bois parce qu’elle ne peut pas accepter la décision rendue par la Chambre de recours. Normalement, ils devaient laisser le soin à GFC Pro d’interjeter appel contre cette décision, s’il y a eu de le faire, au lieu de s’autosaisir eux-mêmes en disant qu’il y a un règlement de compétence. Monsieur Sow a aussi déclaré que la commission de recours a statué sur le dispositif et qu’il n’y avait pas de décision, avant de se demander comment on statuer sur un dispositif. Cela démontre qu’il méconnaît les règles de procédure. Je le lui concède, parce qu’il n’est pas pratiquant du droit. Je veux juste lui rappeler l’article 31 qui dispose que la Commission de recours se donne 20 jours pour rendre une décision intégrale. Le droit, c’est de l’interprétation.  On ne peut pas être juge et partie. Il y a une part de subjectivité dans cette affaire. Les gens sont ivres de l’antagonisme qu’ils ont avec Djamil Faye. C’est ça qui leur fait perdre leur lucidité.

Quelle est la prochaine étape dans votre combat ?
Nous allons porter cette affaire devant le TAS et devant toutes les instances juridictionnelles et devant même le monde sportif international. Le football ne doit pas être pris en otage et aujourd’hui, la Fédération a pris en otage le football. Nous allons saisir de façon administrative, la Fifa et la Caf. Les dossiers sont prêts. Incessamment, nous irons au TAS pour nous battre. Cette décision a fait l’effet d’un cataclysme. Cette Fédération doit se ressaisir et savoir qu’elle est là pour gouverner le football. Il n’y a pas une catégorie de sportifs qui doit être privilégiée par rapport à d’autres. Non. Elle gouverne un bien public qui est le football. Son attitude, qui a conduit à cette prise de décision fondée sur des éléments qui ne résultent que de leurs propres interprétations, me semble illogique et injuste. Si elle était logique avec elle-même, elle aurait cassé dès le départ la décision de la Cnrl qui,  si on s’en réfère aux textes qui la gouvernent, ne devrait pas être compétente, parce que l’article 1 sur la compétence dit que la Chambre doit vérifier sa propre compétence avant de statuer. En cas d’incompétence, elle doit renvoyer l’affaire devant la juridiction compétente. Or, la lettre de la Chambre devrait la rendre incompétente. Si c’était le cas, la Fédération n’aurait pas convoqué son Comité exécutif pour dire non. Elle a laissé pourrir la situation. Mieux que ça, la Fédération tire les ficèles. Nous savons ce qui se passe en protégeant quelqu’un au détriment d’autres. Au départ, les supporters étaient hostiles à leurs clubs, aujourd’hui, c’est tout à fait le contraire. Cela illustre le capital qui a été vendangé par la Fédération. Quand un club pose les fondements du vrai professionnalisme, quand un club devient un modèle d’organisation reconnu sur le plan national et international, quand un club veille sur la scolarité de ses joueurs et surtout de la petite catégorie, quand un club organise des cours de soutien au profit de ses élèves, cela devient un modèle d’organisation. Pas parfaite, mais exemplaire. Mais alors, c’est tout cela que la Fédération a mis sur la touche au motif que Djamil Faye ne devrait pas en profiter. C’est ça le vrai problème.
 


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