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MAREMA FALL, MARRAINE DU FESTIVAL WOMAAF 2017: «Je donnerais une note de 6 sur 20 à la musique sénégalaise…»



MAREMA FALL, MARRAINE DU FESTIVAL WOMAAF 2017: «Je donnerais une note de 6 sur 20 à la musique sénégalaise…»

De retour du royaume chérifien, Marema, marraine du festival Womaaf 2017 de Tanger, qui s’est tenu du 28 au 30 septembre, parle de la musique sénégalaise en général. La talentueuse chanteuse, lauréate du Prix Découverte décerne une note de 6 sur 20 à la musique sénégalaise. Elle a aussi exigé que les Sénégalais arrêtent de faire une comparaison entre Waly Seck et Youssou Ndour. Côté cœur, l’artiste cherche prince charmant. Un seul objectif présentement : se marier.

Vous étiez marraine du festival Womaaf à Tanger. Une grande satisfaction ?
Le Womaaf (World Music and African Art Festival), qui se tient chaque année à Tanger, a pour vision de devenir un important festival panafricain international de musiques et d’arts d’Afrique et du Maroc. Il attire des festivaliers du Maroc et du monde, en mettant chaque année un pays d’Afrique à l’honneur. C’est un festival très intéressant, qui a regroupé beaucoup de pays, dont le Sénégal. C’était une réussite et le Sénégal était le pays à l’honneur.
Quel est l’objectif de ce festival ?
Son objectif est de promouvoir le métissage musical et artistique entre les artistes de l’Afrique subsaharienne et ceux du Maroc et favoriser l’émergence de nouveaux talents. Mais aussi de valoriser les savoir-être et les savoir-faire des artistes et artisans d’Afrique, en leur offrant notamment une plateforme de promotion contribuant à leur permettre de mieux vivre de leurs œuvres.
Qu’est-ce que ce festival vous a apporté, personnellement et artistiquement ?
Je suis une Africaine et cela m’inspire beaucoup. On a le rythme en Afrique. Je veux toujours innover dans mes chansons. J’écoute beaucoup les grands artistes : Salif Keïta, Asa la Nigériane, Pink… Les jeunes artistes doivent faire de même pour exporter la culture africaine.
Comment jugez-vous la musique sénégalaise ?
Appréciation négative. Il manque beaucoup de choses à notre musique. Tout le monde fait la même chose : le mbalax. La musique est une vision et il faut savoir pourquoi on la fait. Est-ce que ceux qui font de la musique ont un engagement ? Ma vision est de représenter le Sénégal partout dans le monde ; donc je ne peux pas faire ce que les autres font. On doit travailler les rythmes traditionnels. Notre musique n’est pas extraordinaire. Sur 20, je dirais que la musique sénégalaise a une note de 6. Iso Lo, Baaba Maal, Youssou Ndour sont toujours les mêmes qui règnent au plan international. Les autres devront se battre, sinon on ira nulle part. regarder ce que font les rappeurs. Ils évoluent et s’exportent bien. Ils travaillent pour aller de l’avant. Une personne comme Faada Freedy, je le dis tout haut, il fait la fierté du Sénégal. Il cartonne partout dans le monde. Il n’y a plus beaucoup d’artistes qui représentent le Sénégal.
Et Waly Seck qu’on compare maintenant à Youssou Ndour ?
C’est incomparable. Quand j’entends ça, cela me fait mal. Il n’y a pas photo entre Youssou et Waly. Waly est mon frère, mais Youssou Ndour a beaucoup fait. Il a beaucoup voyagé. Il a représenté le Sénégal et a gagné beaucoup de prix. Aujourd’hui, c’est un homme d’affaires. Qu’on ne fasse pas de confusion.
Vous étiez en procès avec vos collaborateurs en Europe et vous avez gagné…
(Elle coupe…) J’ai gagné le procès mais je n’avais pas l’intention d’aller en tribunal. Pourtant, on m’a volé et ce qui est bizarre dans cette affaire, ce sont eux qui sont allés les premiers au tribunal. Dieu merci, j’ai gagné le procès. Ils me doivent 10 millions chacun et je ne suis toujours pas allée voir l’avocat pour qu’ils me payent. Ce n’est pas l’argent qui m’importe dans cette affaire, mais c’est la manière qui ne m’a pas plu.
Quelles sont vos perspectives ?
En novembre, je serai en tournée en Suisse avec les Amazones d’Afrique et je dois assurer la première partie du concert d’Amadou et Miriam au sud la France.
Vous êtes encore célibataire. Pourquoi les femmes chanteuses au Sénégal ont dû mal à trouver un mari ?
Je ne veux pas rester célibataire. Je ne chasse personne, mais je n’ai pas encore vu l’homme idéal. Je veux me marier et je sens que c’est le moment.
Propos recueillis par Samba THIAM

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