«Jeunesse du Yeesal face aux enjeux des élections du 24 février 2019», c’est le thème qu’a choisi les jeunes du «Yeesal» à l’occasion de la première édition de l’université du «Yeesal» organisée, samedi dernier à Mbour, par la Fédération des jeunes réformateurs (Fjr) et la Fédération des élèves et étudiants réformateurs (Feer) afin de soutenir le président de la République Macky Sall pour sa réélection au premier tour. Ayant pris part à cette manifestation, le ministre du Tourisme, qui est revenu sur l’importance du thème, a révélé qu’ils ont eu un bilan positif. Le président du Ldr/Yeesal Modou Diagne Fada et le directeur du cabinet du président de la République Oumar Youm se sont inscrits dans la même mouvance.
Le ministre du Tourisme et patron du mouvement Horizon 2035 était, samedi dernier, à Mbour, à la première édition de l’université du «Yeesal», organisée par la Fédération des jeunes réformateurs (Fjr) et la Fédération des élèves et étudiants réformateurs (Feer).
Mame Mbaye Niang : «le coup de KO est déjà passé»
Sur le thème: «Jeunesse du Yeesal face aux enjeux de l’élection présidentielle du 24 février 2019», Mame Mbaye Niang a d’abord félicité Modou Diagne Fada et son parti Ldr/Yeesal d’avoir choisi comme candidat Macky Sall: «nous sommes rassurés et honorés de votre engagement aux côtés du Président Macky Sall. Vous êtes venus au bon moment, vous êtes venus à un moment où nos autres amis de l’opposition ne parlent plus d’élections. Parce que, c’est déjà plié. Le coup de KO est déjà passé. Je le dis parce que c’est ce que nous constatons sur le terrain. Nous avons un bilan positif, nous avons des réalisations. Et nous avons un programme qu’on peut présenter à nos compatriotes», déclare-t-il.
Fada : «Macky Sall est l’homme de la situation»
Pour Modou Diagne Fada, c’est une jeunesse dynamique, active, engagée, déterminée qui portera haut le flambeau de la victoire, pour que le Sénégal continue sur la voie que le Président Macky Sall a tracée depuis qu’il a accédé à la magistrature suprême. Selon lui, c’est la voie du développement, la voie de la stabilité, la voie de la construction de notre pays. A en croire Modou Diagne Fada, il faut, avant de prétendre gérer un pays, avoir un enracinement social, un enracinement territorial et spatial. Ce qui, dit-il, manque à beaucoup d’opposants. Aussi, assure-t-il : «nous partons à ce combat l’esprit tranquille. Parce que nous sommes sûrs que la victoire est à portée de mai». Pour Fada, l’homme de la situation s’appelle Macky Sall.
Me Oumar Youm fait un bilan sombre du régime de Wade
Pour sa part, le directeur du cabinet du président de la République Macky Sall, Me Oumar Youm, est revenu sur la situation «catastrophique» du pays en 2012. «En 2012, lorsque nous sommes venus au pouvoir, le pays était bloqué, l’éducation paralysée, les enseignants en grève ainsi que les élèves. Sur le plan économique, nous avons trouvé pendant 12 ans une moyenne de croissance qui ne dépassait pas 3,5%. Le dernier taux de croissance est de 1,7% en 2011. On avait des problèmes d’alimentation énergétiques, de santé et de protection sociale. Un pays avec des disparités territoriales où on avait deux Sénégal, à savoir le Sénégal urbanisé «des bourgeois», qui bénéficiait de tous les investissements et le monde rural, alors appelé communautés rurales qui ne pouvaient pas faire d’investissements supérieurs à 50 millions. Et la majorité de la population, presque 52% de la population, vivait dans ce monde rural qui manquait de tout, qui manquait d’eau, d’électricité, d’infrastructures, qui était enclavé», explique Oumar Youm.
Le Directeur de cabinet de Macky Sall poursuit : «sur le plan politique, nous avons hérité d’un pays avec une dictature rampante. Notre pays était divisé et isolé sur le plan diplomatique. Les Sénégalais étaient chassés des postes qui étaient au niveau des structures régionales, sous régionales, Uemoa, Cedeao…. Abdoulaye Wade ne sortait plus du Sénégal depuis 2011, il n’était plus invité nulle part. A l’intérieur du pays, il était isolé, il ne pouvait pas faire une seule réunion politique. C’est de ce pays-là dont on a hérité avec des inondations à chaque saison des pluies, avec une cherté de la vie et une inflation non maîtrisée», s’indigne-t-il.
Mais, selon Oumar Youm, avec l’arrivée de Macky Sall, des solutions ont été apportées dans tous les secteurs.
Fatou D. DIONE