Sacrés Sunugaaliens ! Même quand ils déposent les armes et signent la trêve, ils gardent le couteau entre les dents et la machette sous l’aisselle. Les discours servis hier ont été soit va-t’en guerre, soit lénifiant. Le patriote, qui a parlé le premier, est resté droit dans ses bottes, fidèle à ses convictions rabâchées. Et revigoré par les fortes mobilisations des derniers jours pour sa libération, il tient coûte que coûte à garder la main. Et c’est lui qui fixe désormais le modus operandi,mettant sur la table l’agenda auquel devra se plier Niangal. Sonko et ses potes ont-ils les moyens d’imposer les règles d’un jeu dont les arbitres portent le même maillot que ceux du camp d’en face ? Attendons de voir. Quant au locataire du palais, il a habilement éludé la principale revendication du Sunugaalien lambda, qui est une démocratie moins formelle et plus réelle, qui s’appuie sur des pouvoirs séparés. Ces libertés mises sous cloche depuis que Dalton est à la barre doivent être rétablies sans restriction. Aussi, ce qui nous a été servi, sans être indigeste, nous a laissé sur notre faim relativement aux questions qui nous taraudent. En termes de calendrier électoral et surtout de mandat.
Waa Ji
Waa Ji