Tardivement, peut-être, mais le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) a réagi à la disparition dans des conditions inacceptables de Astou Sokhna. Le Saes qui déplore les circonstances du décès dans un communiqué, en appelle au sens élevé des responsabilités des uns et des autres pour gérer au mieux cette situation regrettable. Pour cela, les enseignants demandent que l’enquête ouverte soit menée à terme et que les mesures appropriées soient prises et appliquées. Aussi, le Saes (au regard de l’importance de notre système sanitaire), exhorte l’État à organiser dans les meilleurs délais les assises sur la santé pour diagnostiquer et apporter une solution correcte à tous les maux dont souffre ce secteur névralgique. Mais également, ils invitent les autorités à réfléchir sur la nécessité de rationaliser et de contrôler les écoles de formation en santé, en repensant le modèle et la pertinence du transfert de cette compétence aux collectivités territoriales. Au chapitre toujours de ses recommandations, les enseignants du supérieur estiment que l’État du Sénégal doit travailler à la mise en place, dans le cadre d’une stratégie décennale, d’un plateau technique relevé avec des conditions optimales d’exercice pour les professionnels de la santé. Invite est aussi faite au personnel à redoubler davantage d’efforts dans l’humanisme et l’empathie devant la détresse des patients.
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