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Mardi 15 Juillet
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LE TABLEAU SOMBRE DE LA LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE (LFR) 2025 : Des recettes en baisse, une dette en hausse exponentielle, un besoin croissant de financements, un déficit qui se creuse…



LE TABLEAU SOMBRE DE LA LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE (LFR) 2025 : Des recettes en baisse, une dette en hausse exponentielle, un besoin croissant de financements, un déficit qui se creuse…

 
 
 
Il ressort du projet de la première Loi de finances rectificative (Lfr) de l’année 2025 que les recettes ont baissé de 130 milliards par rapport aux prévisions de la Loi de finances initiale 2025 (Lfi) avec notamment une baisse des recettes fiscales de 260 milliards toujours par rapport aux estimations. Les intérêts de la dette ont connu une hausse de 125 milliards dans la Lfr. Par rapport à 2024, les charges financières de la dette ont presque doublé, passant de 578,3 milliards à 1057,1 milliards dans la Lfr 2025. Idem pour le besoin de financement qui a plus que doublé par rapport à 2024. Le déficit budgétaire se creuse de 95,5 milliards dans la Lfr.
 
 
 
Les pincipaux indicateurs du Budget revus. Et pas de manière favorable. C’est ce que révèle la Loi de finances rectificatives qui sera examinée en plénière aujourd’hui et votée en plénière après-demain samedi.
Selon le document en notre possession, la croissance économique initialement projetée à 8,8% est révisée à la baisse à 8,08% et une croissance hors hydrocarbures projetée à 3,8% en 2025. Le Pib nominal 2025 est aussi révisé à 21.690,5 milliards contre 22.597,7 milliards F Cfa initialement prévus, soit une contraction de 907,2 milliards F Cfa (-4,0%). Le déficit budgétaire se creuse à 7,82% du Pib, contre 7,08% initialement prévu, avec un engagement ferme du Gouvernement de revenir progressivement vers la cible de déficit communautaire de 3% du Pib à moyen terme ; un taux de pression fiscale projeté à 18,9% du Pib, contre 19,3% dans la Lfi 2025 loin de l’objectif fixé de 22%. En plus d’un besoin de financement additionnel de 1141,7 milliards F Cfa par rapport à la Lfi 2025.
 
Prise en charge de la dette de 125 milliards contractée hors circuit budgétaire
 
Dans cette Lfr, le gouvernement a pris en charge les intérêts sur la dette bancaire, contractée hors circuit budgétaire, pour un montant de 125 milliards. Un montant de 500,9 milliards est aussi mobilisé pour l’apurement des arriérés déjà recensés et documentés, concernant notamment les créances, principalement détenues par les entreprises des secteurs du Bâtiment et des Travaux publics (BTP), de l'énergie ainsi que les fournisseurs de l'administration. Cette injection immédiate de liquidités concerne notamment des dépenses d’investissements financées sur ressources extérieures.
 
Baisse des prévisions de recettes de 130 milliards ; les recettes fiscales chutent de 260 milliards
 
Les prévisions des recettes de la Loi de finances rectificative (Lfr) pour l'année 2025 sont arrêtées à 4884,3 milliards F Cfa, contre 5014,3 milliards F Cfa initialement prévues par la Loi de finances initiale (Lfi) soit une baisse de 130 milliards F Cfa en valeur absolue et 2,6% en valeur relative. Les recettes du budget général sont aussi révisées à la baisse à 4668,9 milliards contre 4794,6 milliards, soit une baisse de 125,7 milliards (-2,6%) par rapport à la Lfi 2025, et se décomposent comme suit : les recettes fiscales : 4099,6 milliards (Lfr) contre 4359,6 milliards (Lfi) soit une baisse de (-260,0 milliards en valeur absolue et -6,0% en valeur relative. Les recettes non fiscales : 282,7 milliards contre 190 milliards  (+92,7 milliards F Cfa, soit +48,8%), incluant 48,1 milliards de recettes non fiscales liées à l'exploitation des hydrocarbures. Les recettes externes sont évaluées à 286,6 milliards dans la Lfr contre 245 milliards dans la Lfi  (soit une différence de +41,6 milliards en valeur absolue et +17,0% en valeur relative, réparties entre 241,6 milliards de dons en capital (+41,6 milliards) et 45,0 milliards de dons budgétaires. Les comptes spéciaux du Trésor (Cst) sont arrêtés à 215,4 milliards contre 219,7 milliards soit une baisse de 4,3 milliards par rapport à la Lfi 2025. Ils se répartissent entre les Comptes d'affectation spéciale : 189 milliards, incluant le Fonds national de retraite (167,1 milliards), le Fonds de stabilisation (10,6 milliards) et le Fonds intergénérationnel (6,8 milliards) ; en sus d’autres comptes de prêts, d’avances, de commerce et de garanties pour 26,4 milliards.
 
 
Les dépenses d’investissement chutent de -110,9 milliards
 
Cependant, les dépenses de personnel n’ont pas évolué et sont restées à 1485,5 milliards. Les acquisitions de biens et les transferts courants ont baissé de 44,4 milliards dans la Lfr passant de 1930,5 milliards dans la Lfi à 1896,1 milliards dans la Lfr. De manière générale, les dépenses courantes ont évolué de 80,6 milliards dans la Lfr 2025. Les dépenses en capital sur ressources internes ont baissé de 293 milliards et les investissements sur ressources externes sont en hausse de 182,2 milliards. Au total, les dépenses d’investissement ont baissé de -110,9 milliards dans la Lfr 2025.
 
Le déficit budgétaire se creuse dans la Lfr à -1695,9 milliards
 
Le déficit budgétaire est révisé à 1695,9 milliards F Cfa, contre 1600,4 milliards F Cfa dans la Lfi 2025, soit une dégradation en valeur absolue de 95,5 milliards F Cfa. Cette évolution s'explique principalement par une baisse des recettes budgétaires combinée à la révision à la baisse du Pib nominal, estimé à 21.690,5 milliards F Cfa contre 22.597,7 milliards F Cfa initialement prévus, soit une contraction de -907,2 milliards F Cfa (-4,0%).
 
M. CISS
 
 
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