Après une tournée nationale qui l’a conduit un peu partout au Sénégal, Idrissa Seck a changé de destination. Le patron de Rewmi, à la tête d’une importante délégation, a rendu visite à la communauté sénégalaise du 18ème arrondissement de Paris.
À quelques mois de l’élection présidentielle de 2019, les états-majors des différentes écuries politiques se déploient à travers le pays et même parfois jusqu’à l’étranger pour certains. C’est le cas du leader de Rewmi. Idrissa Seck, à la tête d’une délégation comprenant notamment Khalifa Gassama et Moustapha Dramé, tous les deux responsables de Rewmi France, ainsi que de Shouaib Coulibaly, responsable de Rewmi Etats-Unis, est allé, hier, à la rencontre de la communauté sénégalaise et africaine vivant au niveau du 18ème arrondissement de Paris. A l’occasion, Idrissa Seck a accompli la prière du vendredi avec nos compatriotes de cette partie de la capitale française. À cette occasion, il a partagé avec eux la partie de son programme relative à la protection des Sénégalais de l’extérieur ainsi qu’à une correcte prise en charge de leurs préoccupations.
Il a notamment annoncé trois mesures phares. Il s’agit du lancement d’une application permettant aux Sénégalais de l’extérieur d'effectuer en ligne toutes les formalités de demande ou de renouvèlement de leurs papiers tels que les passeports, cartes d’identité etc.
La deuxième mesure concerne la simplification des procédures de rapatriement de leurs véhicules. À ce propos, le président de Rewmi a assuré que s’il venait à être porté à la tête du Sénégal, «tout véhicule bénéficiant d’une visite technique du pays d’origine pourra désormais être rapatrié et circulera au Sénégal après une contre-visite technique effectuée par une agence agréée sur le territoire national».
Et pour ce qui est de la troisième mesure, l’ancien Premier ministre (novembre 2002-avril 2004) a parlé de l’accès aux marchés publics. Sur ce point, Idrissa Seck a assuré à ses compatriotes que s’il devient président de la République, des préférences seront accordées aux entreprises ressortissantes des pays, en ce qui concerne l’accès aux marchés publics sénégalais. La raison, explique-t-il, c’est que «nos compatriotes seront mieux traités». Toutefois, cela devra se faire sur la base des rapports des associations de Sénégalais de l’extérieur.
Sidy Djimby NDAO
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