Nombreux sont nos compatriotes, en Italie, qui s'illustrent plus dans la délinquance que dans la recherche d'un gagne-pain décent. En effet, un autre cas d'agression a fait l'actualité en Italie. Un Sénégalais de 27 ans a tenté de tuer un policier. Les faits se sont produits à Lecce, avant-hier, vers 18 heures, lorsque l'agent de service au commissariat local a été approché par le Sénégalais.
Les forces de l’ordre sont encore dans le collimateur de nos compatriotes en Italie. En effet, un policier a été agressé par un Sénégalais. Et c’est à se demander si l’immigré était lucide au moment des faits. Le policier portait l'uniforme et le compatriote, déjà connu de la police, a d'abord agressé verbalement le policier avec un langage menaçant. Le policier lui a ordonné de s'éloigner, mais le Sénégalais n'a pas entendu raison. Et lorsque le policier a tenté de s'éloigner, il a été saisi par le cou. Une bagarre s'est produite, au cours de laquelle le policier a réussi à se libérer de l'emprise du Sénégalais puis à l'immobiliser, laissant le temps à la patrouille de soutien d'arriver pour conclure l'arrestation.
L'agresseur est désormais en prison pour tentative de meurtre et coups et blessures aggravés. Le policier, gravement blessé, a ensuite été transporté à l'hôpital, où on lui a diagnostiqué des blessures causées par l'utilisation d'une chaîne portée par le policier lui-même et qui a permis au Sénégalais de tenter de l’étrangler. Il est ressorti de l’agression avec un certificat d’incapacité de travail de 10 jours.
Les autorités policières réagissent
«La série d'attaques contre des femmes et des hommes en uniforme se poursuit sans relâche. Le même jour, nous n'avons pas eu le temps de pousser un soupir de soulagement face à la fuite de justesse des deux policiers affrontés à Padoue par un individu de nationalité nigériane armé d'une hache, que quelques heures après l'incident, l'épisode s'est répété dans le centre de Lecce avec un Sénégalais", lit-on dans la note du Syndicat unitaire italien des travailleurs de la police.
Mirko Bray, secrétaire général du syndicat Siulp, souligne qu'il existe «une tolérance excessive envers ceux qui usent de violence contre un policier, que ce soit dans l'ordre public ou dans le cadre d'une intervention policière, contre le simple soupçon d'un éventuel excès dans nos réactions. On a le sentiment qu'il existe une véritable chasse à l'homme impliquant des policiers, contre laquelle trop peu de mesures sont encore prises».
Domenico Pianese, secrétaire général du syndicat de police Coisp, souligne que «l'heure n'est plus aux paroles ou à la solidarité formelle mais aux actions concrètes ; le projet de loi sur la sécurité doit être approuvé immédiatement, car il sert à protéger ceux qui protègent».
Khadidjatou D. GAYE
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