La 13ème Biennale de l’art africain contemporain de Dakar est "une réussite" sur le plan économique, a indiqué, lundi, le ministre de la Culture, Abdou Latif Coulibaly, qui chiffre les retombées du ’’off’’ entre 1,5 et 3 milliards de FCFA.
"En moyenne, nous avons calculé qu’une exposition +off+ investi par des privées coûtait entre 6 et 10 millions de francs CFA. Si on prend les 320 +off+ multipliés par 10, on est quasiment à 3,2 milliards. Si c’est 5 millions, on est à 1,5 milliards de francs CFA", a estimé M. Coulibaly, dans un entretien accordé notamment à l’APS.
Selon lui, "l’Etat a investi 500 millions FCFA (montant de la subvention accordée) et avec les institutions qui ont accompagné la biennale, nous avons investi 398 millions voire 400 millions FCFA".
"C’est dire qu’à moins d’1 milliard de francs CFA, nous avons pu faire des retombées économiques réelles dans les +OFF+ qui sont chiffrables entre 1,5 à 3 milliards de francs CFA. Nous pouvons dire que la biennale est une réussite au plan économique", fait-il remarquer.
Ce montante ne prend pas en compte les salaires payés à des menuisiers qui ont travaillé avec les scénographes pour montrer les expositions, ceux des techniciens de lumière, de son, de la vidéo et des restaurateurs.
"La plus grosse retombée va aller certainement aux hôteliers qui ont reçu énormément de monde entre le 25 avril et le 10 mai, ils ont battu le record de remplissage", souligne le ministre.
Pour lui, cette biennale de Dakar constitue aujourd’hui "un repère" du point de vue de l’esthétique et de la présence d’œuvres artistique, mais aussi "un vecteur économique assez important".
La 13 ème biennale de l’art africain contemporain de Dakar, ouverte le 3 mai dernier, prend fin le 2 juin prochain.
L’Etat va porter à un milliard de francs CFA, à partir du prochain Dak’Art, la subvention octroyée à la biennale, avait annoncé le président de la République Macky Sall lors de l’ouverture officielle de la manifestation, au Grand Théâtre nationale de Dakar.