Après l’échec de la première rencontre coïncidant avec le dialogue appelé par le président de la République au palais de République, le F24 réitère son dialogue dénomm, « le dialogue du peuple » pour s’épancher sur plusieurs questions de l'heure dont la cherté de la vie, le processus électoral etc.
Le comité exécutif du mouvement de la société civile dénommé Forces vives de la nation « F24 » s’est réuni une fois de plus pour examiner la situation globale du Sénégal. Mamadou Mbodj et ses collaborateurs à l’exception de son vice-coordonnateur Aliou Sané, en prison, se sont accordés sur plusieurs points pour la désescalade de la situation sociopolitique tendue qui sévit au Sénégal depuis 2021. Ainsi dans un communiqué qui a sanctionné la plénière qui s’est tenue le dimanche 08 octobre 2023, le F24 a décidé de convier ses membres à la concertation autour du processus électoral. Il s'agit, dans le cadre de la poursuite du Dialogue du peuple, de mettre en place un dispositif fiable qui permettra de sécuriser le processus électoral et surtout de rendre possible une élection présidentielle inclusive et sincère, transparente et apaisée en 2024.
Cependant, « recherchant inlassablement l’avènement d’une paix adossée à la vérité et à la justice, F24 poursuivra le combat pour la libération de tous les détenus politiques ainsi que sa campagne nationale et internationale d’information sur la situation de la démocratie. Les Sénégalais épris de paix et de justice sont invités à apporter leur soutien au combat citoyen mené par la plateforme contre les fossoyeurs de l’Etat de droit et des acquis démocratiques », fait savoir le comité exécutif du mouvement.
Le F24, en solidarité avec ses membres en prison, s’est offusqué de leur incarcération et appelle à leur libération, car leur admission dans les geôles ne fait qu’augmenter la population carcérale. « Concernant la situation nationale, l’arrestation de Aliou Sané a été dénoncée comme une énième forfaiture qui vient ajouter au surpeuplement des prisons et confirmer la tendance dictatoriale d’un régime qui tient à bâillonner toutes les voix dissonantes. En effet, le vice coordonnateur de F24 retrouve dans les geôles Cheikh Oumar Diagne et Ousmane Sonko, tous deux candidats à la présidentielle et membres de F24, mais aussi plus de 1200 autres détenus politiques arbitrairement embastillés » dénonce le texte.
Ainsi, note avec regret le F24, pendant que le gouvernement s’emploie laborieusement à semer la terreur dans les rangs des opposants et des citoyens qui osent élever la voix, l'État croule sous les dettes, alors que les populations fortement affectées par l’inflation (hausse des factures d’électricité, des denrées de première nécessité…) attendent dans l’angoisse des solutions efficaces à leurs problèmes de santé et d’éducation (universités fermées, manque d’enseignants dans les écoles…) Ne trouve-t-on pas là les germes de la désespérance qui porte de nombreux jeunes à préférer risquer leur vie dans la mer ou dans le désert plutôt que de vivre misérablement sous la dictature ?, se sont-ils posés comme question.
Baye Modou SARR
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