Les cadres de Bokk Gis-Gis (Bgg) du département de Dakar en conclave samedi dernier, ont appelé les autorités à respecter les droits de Khalifa Sall et de Karim Wade. Habib Diagne et ses camarades invitent par ailleurs les Dakarois à attacher des drapeaux rouges devant leurs maisons pour fustiger le manque d’eau.
La longue liste des souteneurs de Khalifa Sall dans le cadre de la décision rendue par la Cour de justice de la Cedeao s’allonge. En effet, les cadres de la Convergence libérale Bokk Gis-Gis en conférence de presse, avant-hier ont fortement déploré l’attitude de l’Etat qui, au lieu d’appliquer ce que dit la Cour, se met à avancer des arguments pour ne pas avoir à exécuter la décision. «Nous cadres de Bokk Gis-Gis du département de Dakar fustigeons le refus d’obtempérer et d’exécuter la décision de la Cour de justice de la Cedeao dont le Sénégal est signataire. L’Etat du Sénégal devrait immédiatement annuler toute poursuite contre Khalifa Sall», a dit Habib Diagne, qui rappelle le cas de la Gambie. «C’est le même Macky Sall qui refuse aujourd’hui de s’exécuter qui avait convoyé notre armée pour aller déloger Yaya Jammeh de son palais, sous l’égide de la Cedeao», a dénoncé le secrétaire général de la section Bokk Gis-Gis de Dakar.
Habib Diagne invite, toutefois, toute l’opposition à faire face au régime «qui ne connait que le rapport de force», en faisant de la marche du 13 juillet prochain une réussite totale. Mais aussi pour monter au pouvoir la force de l’opposition.
Au sujet de l’affaire Karim Wade, les cadres de Bok Gis Gis fustigent la manière dont le dossier est géré. Selon Habib Diagne, «le président de la République Macky Sall a même trahi le peuple», avec l’instrumentalisation de l’administration sénégalaise.
Invite aux Dakarois à attacher des drapeaux rouges pour fustiger le manque d’eau
Les cadres de Bokk Gis-Gis sont aussi revenus sur la pénurie d’eau à Dakar. Et c’est pour inviter «les Dakarois à attacher des drapeaux rouges sur tous les toits des maisons, pour montrer leur amertume et leur désarroi vis-à-vis de la situation qu’ils vivent depuis des mois pour certains, des années pour d’autres».
Madou MBODJ