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CONFERENCE RELIGIEUSE DE CHEIKH BAMBA DIEYE: Toute l’opposition au rendez-vous pour rendre hommage à feu Cheikh Abdoulaye Dièye



CONFERENCE RELIGIEUSE DE CHEIKH BAMBA DIEYE: Toute l’opposition au rendez-vous pour rendre hommage à feu Cheikh Abdoulaye Dièye
 
Le dernier week-end du mois de Ramadan a été choisi par Cheikh Bamba Dièye pour organiser une conférence religieuse dédiée à feu Cheikh Abdoulaye Dièye, son père et fondateur du Fsd/Bj. Occasion saisie pour revenir sur les enseignements religieux du défunt, mais aussi sa perception originale de la politique.
 
 
«Religion et politique, l’exemple de Cheikh Abdoulaye Dièye»; c’est le thème choisi par le leader de Fsd/Bj pour rendre hommage à son père. Toute la crème de l’opposition sénégalaise a répondu présent à l’appel de Cheikh Bamba Dièye. Entre autres, Ousmane Sonko, Thierno Alassane Sall, Moustapha Guirassy….
 
Imam Kanté : «L’une de mes plus grandes déceptions, c’est la non adhésion des Sénégalais au discours de Cheikh Abdoulaye Dièye»
 
Des hommages au grand homme ont été rendus par les intervenants. Pour l’imam du Point E qui faisait partie des panélistes, Cheikh Abdoulaye Dièye était original dans sa façon de faire la politique. Mais malheureusement, son discours n’a pas été très influent. «L’une de mes plus grandes déceptions, c’est la non adhésion des Sénégalais au discours de Cheikh Abdoulaye Dièye. Un récit basé sur les valeurs du Mouridisme et qui pourrait aider les Sénégalais à aller de l’avant et beaucoup nous apporter. J’étais très déçu après ça», laisse entendre Imam Kanté. Et pour lui, Cheikh Abdoulaye Dièye n’a rien à envier à Socrate et autres philosophes. Sa réflexion est très pointue et puissante. Et la définition qu’elle donne à la politique a tout son sens.  «Sa façon de définir la politique est d’une beauté extraordinaire. Les définitions des grands auteurs n’ont pas plus de sens que la sienne. Si on sort du carcan du mimétisme, on va régler nos problèmes. Il faut qu’on ait de l’audace».
 
Aida Mbodj à imam Kanté : «La parité ne gêne en aucun cas notre pratique, notre foi»
 
Après avoir rendu un hommage à Cheikh Abdoulaye Dièye, Aida Mbodj a profité de l’occasion pour revenir sur la place de la femme. Lançant des piques à Imam Kanté par rapport à sa dernière sortie, la députée de Bambey a rappelé le rôle que jouent les femmes dans la société et l’importance de la parité. «Que ça soit dans les combats quotidiens dans la société ou encore dans la religion, les femmes ont toujours montré une détermination. Au Sénégal, on dit que la femme ne peut pas encore diriger. Et j’interroge ouvertement Imam par rapport à ça. La parité ne gêne en aucun cas notre pratique, notre foi. Mais il faut savoir qu’on est en politique, et comme on le dit : à investissement égal, dividende égal», soutient-elle
Avant de poursuivre : «Imam, pourquoi instaurer dans la conscience collective cette inégalité de sexe. Personnellement, je ne suis pas d’accord avec vous. Les femmes font autant ou même plus que les hommes».
 
Cheikh Bamba Dièye : «il n’était pas entré en politique pour se faire de l’argent»
 
 
Pour Cheikh Bamba Dièye, son défunt père avait compris le lien étroit qui existait entre la politique et la religion. Et toute personne qui y entre doit avant tout avoir des convictions religieuses afin d’éviter certaines dérives. «Cheikh Abdoulaye Dièye disait que faire la politique, c’est poser des actes concrets pour servir son pays. Tout est dans la politique. C’est une politique, des moyens d’action et une vision de la vie. C’est pourquoi il disait que ce que Dieu demande à un musulman est plus fort que ce qu’un État demande à un citoyen. On doit donc comprendre par-là que tout croyant qui vit de sa foi profondément devient un citoyen modèle, un contributeur d’un Etat de droit et d’une république modèle», explique-t-il.
Pour le leader du Fsd/Bj, la politique n’était pas un gagne-pain pour son père. Pour lui, il était arrivé à un niveau où apporter sa pierre à l’édifice dans la gestion de la Cité était devenu une nécessité. «Il n’était pas entré en politique pour se faire de l’argent. Il se disait qu’il était arrivé à un niveau tel qu’il était socle de référence, bouclier de crédibilité et modèle pour faire comprendre aux gens que la politique est noble. Et que toute personne qui est dans le milieu, même s’il échappe au contrôle des êtres, n’échappera pas au contrôle divin».
 
 
Khadidjatou DIAKHATE
LES ECHOS


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