Le comportement du gouvernement face au phénomène de l’émigration clandestine avec ses centaines de morts n’agrée guère le Fsd-Bj et son secrétaire général, Cheikh Bamba Dièye. Dans un communiqué, l’ancien maire de Saint-Louis dénonce cette stratégie du «laisser pourrir» et révèle que «l’indifférence» est une deuxième mort infligée à ces victimes de l’océan et à leurs familles.
«Il urge de recentrer l’action publique autour des véritables préoccupations du peuple sénégalais. Elles ont pour nom : chômage des jeunes, précarité des ménages, difficulté pour les travailleurs de relancer leurs activités fortement touchées par la Covid-19 et enfin l’émigration massive de nos jeunes» ! C’est l’avis du secrétaire général de Fsd-Bj, maintenant que le dialogue politique et national, dit-il, ont fini de montrer le véritable objectif de ses initiateurs. En effet, suite à la redistribution des cartes dans le jeu politique, Cheikh Bamba Dièye considère que «la solution à la crise profonde qui grève le budget des ménages sénégalais et oblige nos enfants à fuir le pays au péril de leur vie, n’est pas dans les arrangements politiciens, mais plutôt dans la ferme volonté du peuple sénégalais de contraindre les pouvoirs publics à ne plus le divertir».
Très remonté contre la posture de nos autorités sur ce phénomène de «Barça ou barsax» qui est en passe de décimer la jeunesse sénégalaise, le patron du Fsd-Bj estime que «le silence du gouvernement et ses vaines tentatives de minimiser ou d’ignorer la tragédie de l’émigration clandestine est inacceptable. Mieux, martèle l’ancien maire de Saint-Louis, «l’indifférence est une deuxième mort que nous imposons à ces jeunes et à leurs familles». Poursuivant, Cheikh Bamba Dièye accuse l’Etat qui a sacrifié nos pêcheurs sur l’autel d’intérêts étrangers d’avoir exacerbé cette traversée de l’atlantique. «Le Fsd-Bj considère que le fait de rendre accessible nos ressources halieutiques à des navires étrangers mieux équipés est le signe d’un cynisme froid qui montre que le sort des millions de Sénégalais qui vivent de la pêche artisanale n’est pas une préoccupation pour le gouvernement du Sénégal. Incapable de trouver une solution à l’émigration clandestine, la stratégie du laisser pourrir est la méthode adoptée par l’Etat du Sénégal», se désole de constater le parlementaire.
Report des élections
En outre, Cheikh Bamba Dièye est persuadé que cette reconfiguration politique aura des conséquences sur le respect du calendrier républicain. «Le Fsd-Bj rappelle au peuple sénégalais le risque majeur qui plane sur nos institutions, sur la République et la démocratie. Le dialogue politicien qui nous a été imposé a réussi à faire exploser le calendrier électoral et tout semble indiquer qu’aucune élection ne sera organisée au Sénégal avant la présidentielle de 2024», fait-il remarquer, avant d’inviter ses partisans à la mobilisation pour la défense de la République.
En tout cas, en dépit de ces alliances qui se font et défont, le Fsd-Bj a réaffirmé son ancrage dans l’opposition et poursuivre son combat patriotique pour le développement, la promotion de l’emploi, la transparence et l’Etat de droit. Par ailleurs, sur un autre registre, celui de l’ouverture des classes, Cheikh Bamba Dièye a dénoncé le déficit de tables bancs, de masques et matériel de désinfection qui, dit-il, ne rime pas avec la bonne tenue des mesures de distanciation nécessaires à la protection de nos enfants. «Le respect des engagements, la mise à disposition du matériel de protection contre la Covid-19 et un soutien pour le privé afin que les parents d’élèves ne paient pas la facture de la Covid-19 sont les gages pour une année scolaire apaisée», conclut le leader du Fsd-Bj.
Moussa CISS
«Il urge de recentrer l’action publique autour des véritables préoccupations du peuple sénégalais. Elles ont pour nom : chômage des jeunes, précarité des ménages, difficulté pour les travailleurs de relancer leurs activités fortement touchées par la Covid-19 et enfin l’émigration massive de nos jeunes» ! C’est l’avis du secrétaire général de Fsd-Bj, maintenant que le dialogue politique et national, dit-il, ont fini de montrer le véritable objectif de ses initiateurs. En effet, suite à la redistribution des cartes dans le jeu politique, Cheikh Bamba Dièye considère que «la solution à la crise profonde qui grève le budget des ménages sénégalais et oblige nos enfants à fuir le pays au péril de leur vie, n’est pas dans les arrangements politiciens, mais plutôt dans la ferme volonté du peuple sénégalais de contraindre les pouvoirs publics à ne plus le divertir».
Très remonté contre la posture de nos autorités sur ce phénomène de «Barça ou barsax» qui est en passe de décimer la jeunesse sénégalaise, le patron du Fsd-Bj estime que «le silence du gouvernement et ses vaines tentatives de minimiser ou d’ignorer la tragédie de l’émigration clandestine est inacceptable. Mieux, martèle l’ancien maire de Saint-Louis, «l’indifférence est une deuxième mort que nous imposons à ces jeunes et à leurs familles». Poursuivant, Cheikh Bamba Dièye accuse l’Etat qui a sacrifié nos pêcheurs sur l’autel d’intérêts étrangers d’avoir exacerbé cette traversée de l’atlantique. «Le Fsd-Bj considère que le fait de rendre accessible nos ressources halieutiques à des navires étrangers mieux équipés est le signe d’un cynisme froid qui montre que le sort des millions de Sénégalais qui vivent de la pêche artisanale n’est pas une préoccupation pour le gouvernement du Sénégal. Incapable de trouver une solution à l’émigration clandestine, la stratégie du laisser pourrir est la méthode adoptée par l’Etat du Sénégal», se désole de constater le parlementaire.
Report des élections
En outre, Cheikh Bamba Dièye est persuadé que cette reconfiguration politique aura des conséquences sur le respect du calendrier républicain. «Le Fsd-Bj rappelle au peuple sénégalais le risque majeur qui plane sur nos institutions, sur la République et la démocratie. Le dialogue politicien qui nous a été imposé a réussi à faire exploser le calendrier électoral et tout semble indiquer qu’aucune élection ne sera organisée au Sénégal avant la présidentielle de 2024», fait-il remarquer, avant d’inviter ses partisans à la mobilisation pour la défense de la République.
En tout cas, en dépit de ces alliances qui se font et défont, le Fsd-Bj a réaffirmé son ancrage dans l’opposition et poursuivre son combat patriotique pour le développement, la promotion de l’emploi, la transparence et l’Etat de droit. Par ailleurs, sur un autre registre, celui de l’ouverture des classes, Cheikh Bamba Dièye a dénoncé le déficit de tables bancs, de masques et matériel de désinfection qui, dit-il, ne rime pas avec la bonne tenue des mesures de distanciation nécessaires à la protection de nos enfants. «Le respect des engagements, la mise à disposition du matériel de protection contre la Covid-19 et un soutien pour le privé afin que les parents d’élèves ne paient pas la facture de la Covid-19 sont les gages pour une année scolaire apaisée», conclut le leader du Fsd-Bj.
Moussa CISS