BAPTEME DU FEU AVEC LES LIONS: Krepin Diatta, une première encourageante

 
Pour son baptême du feu en sélection, Krepin Diatta a manifesté beaucoup de cran. Vif, audacieux, il a parfois ébloui le jeu par sa vista.
 
 
20 ans et déjà une sélection nationale. La première apparition en équipe du Sénégal de Krepin Diatta a bien eu lieu, samedi, au stade Lat Dior de Thiès, lors du succès des Lions face aux Barea de Madagascar (2-0) dans le cadre de la sixième et dernière journée de la Can 2019. La grande attraction de la semaine a honoré sa première sélection en se payant même le luxe de démarrer la partie comme titulaire. Aligné aux côtés de Gana Guèye et Papa Alioune Ndiaye au milieu, Krepin Diatta a impressionné pour ses débuts sous le maillot floqué de la tête du Lion. Il s'est vite mis en action comme excentré côté gauche, en combinant beaucoup avec Wagué et Ismaïla Sarr.  Parfois génial pendant la première heure, il a régalé par ses décrochages, ses prises de vitesse face au jeu et son aisance technique. Il lui a manqué un peu de justesse dans les derniers mètres et il a parfois été trop gourmand dans ses choix de dribbles, mais il a fait très mal aux Barea. Les rares fois où il a eu le ballon, il s’est évertué à ne pas surjouer. A jouer simple. Tout en apportant à chaque fois qu’il le pouvait sa force de percussion.
Krepin Diatta, en 74mn de jeu, a touché 34 ballons et en a perdu 6. Le jeunot, épargné dans ce match des tâches défensives, n’a gagné par contre que trois duels et en a perdu deux. Il a réussi dix-neuf passes et en a raté 6. Preuve qu’il devra se concentrer sur ce plan. «Il nous fait du bien sur le plan défensif et offensif. Je pense qu’il va nous valoir beaucoup de satisfaction», a commenté Sadio Mané. Une performance encourageante, à défaut d’être emballante, saluée par le public thiessois au moment de son remplacement, à l’heure de jeu, par Alfred Ndiaye. Il conviendra de rester mesuré. De ne surtout pas tirer de conclusions après cette prestation. Krepin aura bien encore le temps de le démontrer. L’avenir lui appartient. Il a simplement pris date.