Action pour les droits humains et l’amitié (Adha) aussi est sortie de son silence pour exiger des explications par rapport à l'affaire Pape Malick Ndour. Dans un communiqué publié hier, l'organisation de défense des droits humains appelle les autorités à fournir une clarification publique et transparente sur les circonstances et la base légale de cette mesure restrictive. L'Adha se dit préoccupée par les allégations (de PMN) qui, si elles étaient avérées, constitueraient une « atteinte grave aux droits fondamentaux », à savoir la liberté de circulation, la dignité de la personne et le droit à une procédure régulière. L'Adha insiste sur la nécessité de rester prudent et respectueux du principe de présomption d’innocence. Elle appelle dès lors les autorités judiciaires et administratives compétentes à fournir une clarification publique et transparente sur les circonstances exactes de cette interpellation ainsi que sur la base légale de l’interdiction de sortie du territoire ; les institutions de contrôle et de défense des droits humains à veiller à la stricte application des garanties procédurales prévues par la Constitution et les conventions internationales ratifiées par le Sénégal. Appelle également les citoyens et acteurs politiques à s’abstenir de toute récupération partisane de cette affaire, afin de préserver le débat dans le cadre des principes de droit et du respect des institutions républicaines. L'Adha réaffirme son engagement à défendre les droits de toute personne, rappelant son action passée lors d'atteintes aux droits du citoyen Ousmane Sonko, et plaide pour un État de droit équitable, transparent et impartial.












