Moustapha Niasse attaqué de toutes parts et traîné dans la boue, ses proches et partisans ont décidé de se constituer en boucliers pour lui. Le ministre Alioune Sarr est monté sur ses grands chevaux pour s’en prendre aux contempteurs de son mentor et bienfaiteur.
Ministre du Commerce et coordonnateur régional de l’Alliance des forces de progrès (Afp) à Thiès, Alioune Sarr goûte peu aux attaques frontales dont son mentor Moustapha Niasse fait l’objet à l’Assemblée nationale et dans les débats. Dans une sortie faite ce week-end, Alioune Sarr n’a pas caché sa colère : «les sorties intempestives contre le président de l’Assemblée nationale sont une manière de jeter le discrédit sur sa personne et sur l’institution parlementaire qu’il incarne». Pour le ministre du Commerce, de tels propos tenus par des députés sont aux «antipodes de nos valeurs et de nos traditions».Selon Alioune Sarr, si le Sénégal est appelé pays de la Teranga, c’est en raison de la charge de la notion qui incarne un ensemble de valeurs qui structurent une pensée, une philosophie, une manière d’être et une manière de se comporter devant des personnes âgées plus expérimentée.. A l’en croire, l’Assemblée nationale a été chahutée par des gens qui ont fait le serment «de faire de ce parlement une législature performante distincte et différente de la précédente» qui, selon eux, «était émaillée d’invectives et d’injures».
Toujours selon le patron des cadres de l’Afp, les attaques dont fait l’objet Moustapha Niasse «utilisent les facultés animalières de l’homme en laissant tomber les facultés de l’esprit».
Alioune Sarr assure que l’Afp reste mobilisée autour de son secrétaire général Moustapha Niasse : «Ce n’est pas aujourd’hui que nous avons commencé les combats politiques. Ce qui fait que ni l’arrogance ni l’insolence ne nous dévieront de notre voie». Alioune Sar d’avertir que le jour où les institutions sont désacralisées dans un pays, il n’y aura plus d’Etat, encore moins de sécurité pour les personnes. «L’adversité politique, oui, en utilisant des arguments pour combattre son adversaire, oui, mais faisons en sorte en que les concitoyens et les jeunes de ce pays n’aient pas une perception désastreuse de la classe politique sénégalaise» souligne-t-il.
Sokhna Khady Sène