Après huit ans à la tête de l’équipe nationale, El Tactico a plus que jamais envie de poursuivre l’aventure et de hisser encore le plus haut possible l’équipe nationale. Ce qui passe par gagner les deux prochaines rencontres contre le Zimbabwe et le Mozambique et se qualifier à la prochaine Coupe d’Afrique des nations. Il n’a pas non plus fermé la porte aux U17 et U20 s’ils ont le niveau.
L'entraîneur de l’équipe nationale du Sénégal, Aliou Cissé, a assisté à la cérémonie d’ouverture de la 7e édition du Congrès électif de l’Association internationale de la presse sportive (Aips) organisée dans la capitale sénégalaise. Une occasion d’être interpellé sur différents sujets, notamment sur son envie de poursuivre l’aventure avec les Lions du Sénégal. «En 8 ans, on a connu des hauts et des bas, mais mon envie reste la même : hisser notre équipe le plus haut possible. Nous avons quatre matchs dont deux déjà gagnés. Mon désir, c’est de qualifier cette équipe à la prochaine Coupe d’Afrique et ce n’est pas encore fait. Nous allons donc nous concentrer surtout dans ces temps difficiles où nos joueurs manquent beaucoup de temps de jeu. Heureusement, ces derniers jours, nous avons remarqué qu’ils sont en train de reprendre du poil de la bête. Je voudrai donc constituer une équipe équilibrée et homogène contre le Zimbabwe et le Mozambique les 24 et 28 mars pour qu’on puisse les gagner et se qualifier définitivement», explique d’emblée El Tactico.
«L’équipe nationale est ouverte à tous les footballeurs»
Aliou Cissé a été aussi interpellé sur la présence des jeunes joueurs dans l’équipe nationale. «Je n’ai aucun problème là-dessus. Nous n’avons qu’une équipe nationale et elle est ouverte à tous les footballeurs du Sénégal. Il n’y a pas de distinction entre U17 ou U20, c’est le niveau qui compte. Idem pour le championnat, c’est le niveau seulement qui compte», fait remarquer le coach de Lions qui a beaucoup insisté sur le niveau des joueurs. «Je viens de la Coupe du monde, croyez-moi, le niveau c’est autre chose. Notre objectif sur ce problème (de niveau), c’est de pousser nos clubs traditionnels et nos centres de formation à former des joueurs et de surtout pouvoir les amener dans des clubs où ils pourront avoir le niveau pour pouvoir jouer à la Coupe du monde», explique le vainqueur de la dernière Coupe d’Afrique des nations. A l’en croire, le niveau de la Coupe du monde ne se joue pas tous les 4 ans. «Il se joue tous les 15 jours et toutes les semaines à travers la Ligue des champions et l’Europa League», ajoute Aliou Cissé.
«Nous sommes capables d’entraîner nos équipes nationales»
Poursuivant, il rappelle que les joueurs, autrefois, quittaient le Sénégal pour se faire former en France dans des clubs formateurs comme Saint-Etienne, Sochaux, etc. Il est temps, dit-il, de renverser la tendance. «Il est important aujourd’hui que nos centres de formation arrivent à travailler pour former les joueurs au niveau de ces championnats majeurs. J’ai mal quand je vois nos jeunes joueurs sortir pour aller se faire former à l’étranger», dénonce Aliou Cissé. Par ailleurs, interpellé sur la place de l’expertise locale dans le giron du football continental, El Tactico dira : «l’expertise locale, aujourd’hui, c’est moi, c’est Walid Regragui, c’est Florent Ibenge et tous ceux qui sont en train de faire de très bonnes choses. Notre combat, c’est de montrer que nous sommes capables d’entraîner nos équipes nationales et d’apporter des titres à nos pays dans la mesure où nos fédéraux et nos dirigeants nous font confiance», tranche l’ancien capitaine des Lions.
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