
Zahra Iyane Thiam, ancienne ministre, aujourd’hui proche d’Amadou Bâ, s’inscrit dans une approche plus critique mais constructive. Elle reconnaît que de nombreux citoyens doutent de la sincérité du processus, mais estime que l’engagement du Président à appliquer les conclusions du dialogue est un bon signal à confirmer par des actes. Elle appelle à discuter des organes électoraux, des libertés publiques, et d’une justice perçue comme à deux vitesses. Thiam souligne l’importance de ne pas transformer le consensus en validation des désirs du chef de l’État, et insiste sur une amélioration du système basée sur l’histoire et l’expérience sénégalaise. Même en l'absence officielle de l’Apr, elle estime que ses aspirations peuvent être représentées. Elle affirme que le chef de l'opposition, Amadou Bâ, assumera pleinement son rôle pour défendre les intérêts de toute l’opposition, y compris ceux des anciens membres du pouvoir.