Mais à quel jeu joue Niangal ou quel rôle le fait-on jouer ? La question mérite d’être posée, car, juste six mois après avoir acté un divorce sans rémission d’avec ce peuple qui lui a tout donné, l’abandonnant sans même se retourner, le voilà qui veut remettre le couvert, toute honte bue. Et au-delà de cette rupture brutale, le grenier de la concession a véritablement été saccagé, pillé, laissant le reste de la famille dans le désarroi. Maintenant, que faut-il comprendre de ce retour en zone velléitaire ? Espère-t-on un revirement des populations sunugaaliennes, après que celles-ci ont, de façon spectaculaire et inédite, rejeté tout ce qui s’attachait au régime de Niangal et plébiscité Serigne Ngoundou ? Existe-t-il objectivement une raison à cela ? Qui en voit une n’a qu’à le dire. En tout cas, voilà un pari bien risqué pour l’ancien président, qui a abandonné des sinécures outre-mer pour jouer au poker. Car si le Pastef fait une razzia aux législatives, ce serait un second camouflet dont les conséquences resteront prégnantes pour longtemps. Surtout si Bayal, cet autre adversaire, arrivait à coiffer au poteau les beiges marrons en termes de nombre d’élus. En tout cas, une tête de liste ne doit pas battre campagne par WhatsApp ou par procuration.
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