Parce que l’être social détermine la conscience - une vieille leçon du marxisme-léninisme -, le pouvoir corrompt absolument. Et sous les lambris, les clims et sur les tapis rouges, l’on oublie vite la trajectoire qui nous y a menés. Or, donc, pour s’être coulés sans hésitation dans le moule du pouvoir, nos amis du Pastef et leurs alliés veulent voguer sur une mer calme, sans houle, ni vagues. Tout le contraire de leur chef de parti, par ailleurs chef de gouvernement, qui garde constamment en repérage ce pour quoi ils ont été portés au pouvoir et qu’il leur est très difficile de réaliser, au vu de la situation scabreuse dans laquelle se trouve le Sunugaal. Ce qui a pour conséquence, visiblement, qu’en plus d’avoir en face de lui le parti de la demande sociale, dont les factions de l’opposition ont fait leur allié, le parti au pouvoir se regarde dans le miroir et voit une image déformée, méconnaissable. Le 8 novembre sonne donc comme le tocsin qui doit faire tilt dans l’esprit des patriotes. Et au-delà des discours de remobilisation, cette grand-messe doit combler le vide de la désorganisation par une structuration et une responsabilisation en direction d’un congrès. Mais ce 8 novembre, résonneront en écho des marches et rassemblements à Guédiawaye et Liberté V.
Waa Ji












