Au sortir de ce weekend, les Lions du foot auront fait au mieux un pas de plus vers l’atteinte de l’objectif assigné qui est de remporter le trophée continental. N’envisageons pas le pire. Leurs adversaires de demain, des Equato-Guinéens gonflés à bloc d’avoir sorti les Aigles maliens, garderont dans un coin de leurs têtes leur victoire de 2012 sur cette équipe du Sunugaal dans la même compétition. Mais beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis et l’écart qui sépare les deux nations à l’échelle de la Fifa s’est fortement creusé. Aux Lions de marquer leur territoire et de pratiquer sur le terrain cette supériorité théorique. Face à la vitesse et l’impact supposés du Nzalang, il faut opposer la conservation du ballon basée sur une maitrise technique avérée. Rééditer en quelque sorte le match contre les Requins bleus, c’est-à-dire priver l’adversaire de ballon et le pousser à la faute. Aussi les Sunugaaliens devront travailler à mieux exécuter les balles arrêtées, mais également les tirs au but fatidiques. En tout cas, le boulevard vers la finale s’ouvre aux Lions, s’ils prennent bien conscience qu’au plus trois équipes les en séparent : cet adversaire équato-guinéen de ce dimanche, puis la Tunisie ou le Burkina.
Waa Ji
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