
Seul devant sa table, Niangal bat et rebat les cartes. Est-ce un jeu de tarots ou une partie de réussite ? Nul ne sait. Mais, à en croire nos drones dans le sillage de l’avion présidentiel, entre Ndjamena et Libreville, Prési aurait déjà tiré le joker qu’on évoquait dans ces colonnes, pas plus tard qu’hier. Un technocrate pur jus, inconnu au bataillon des politicards et sorti du chapeau de Kor Marème. Et apparemment, l’option pourrait bien être d’envoyer tous ses politiciens élus députés à l’Assemblée, afin de libérer les maroquins de la salle Bruno Diatta pour les adjuger rien qu’à des technocrates. Avec un Prési ingénieur, un Premier ministre polytechnicien et des ministres pour la plupart de la même veine, rien de tel pour bien gérer toutes ces ressources pétrolières et gazières dont regorge Sunugaal. Dans ce scénario, l’Assemblée nationale se transformerait réellement en creuset où les forces politiques du pays s’affrontent, moins dans des diatribes et des quolibets, que dans des échanges enrichissants sur les politiques publiques. Même que la qualité de ceux-ci auraient été meilleurs, si cette malheureuse affaire de listes de titulaires et de suppléants n’était passée par là.
Waaj
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