Les éléments des brigades de recherche des différents commissariats et postes de police de la banlieue et ceux du commissariat central de Dakar, appuyés par un détachement du Groupement mobile d’intervention (Gmi), ont fouillé les points noirs et milieux interlopes de la localité et procédé à l’interpellation de plus d’une centaine d’individus pour infractions diverses. L’opération de sécurisation était pilotée par le commissaire central de Guédiawaye, Ousmane Diédhiou.
Une nuit de traque a été initiée, avant-hier, par la police contre les malfaiteurs de tout calibre. Ce fut en effet une vaste opération «écuries d’Augias» ou «d’assainissement» à coups de démantèlement des niches de brigands et d’arrestations de malfrats dans les milieux interlopes de la banlieue dakaroise. Les flics opérant en civil ont débuté les opérations de sécurisation, vers les coups de 23h, et ont levé le camp à 05h du matin. Durant les patrouilles nocturnes, ils ont investi les coins et recoins des quartiers réputés criminogènes du département de Pikine et de Guédiawaye et ont interpellé plusieurs individus pour délits divers.
Des fumeurs de chanvre indien, des ivrognes, des «Sans pièce d’identité» et des prostituées…
Cent soixante-neuf (169) personnes ont été appréhendées et jetées dans le panier à salade, dans la nuit du mardi 16 au mercredi 17 octobre 2018. Cent dix-huit (118) ont été cueillis pour vérification d’identité (Vi), vingt-neuf (29) pour ivresse publique manifeste (Ipm), neuf (09) pour détention et usage de chanvre indien (Ci), six (06) pour non-inscription au fichier sanitaire (Nifs), trois (03) pour nécessité d’enquête (Ne), deux (02) pour usage de produit cellulosique, un (01) pour trafic de carburant, un (01) pour détention d’arme blanche, soixante-sept (67) véhicules mis en fourrière et quatre-vingt-cinq (85) pièces saisies. «De vastes opérations de sécurisation sont menées tous les trois jours dans toute la banlieue dakaroise. Ces patrouilles nocturnes de sécurisation résultent de la volonté de l’Etat, à travers la sortie récente du ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, à traquer les malfaiteurs jusque dans leurs derniers retranchements, de les débusquer et de les mettre hors d’état de nuire. Il n’est plus question de laisser le champ libre aux malfrats. La peur doit maintenant être dans le camp des brigands et agresseurs», nous ont confié nos informateurs.
Vieux Père NDIAYE