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Dimanche 22 Juin
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TOLÉRANCE FISCALE ZÉRO, SONKO AVERTIT LES INVESTISSEURS ÉTRANGERS : «Le temps du pillage tranquille est révolu»



TOLÉRANCE FISCALE ZÉRO, SONKO AVERTIT LES INVESTISSEURS ÉTRANGERS : «Le temps du pillage tranquille est révolu»

 
 
 
Lors d'une déclaration ferme à l’issue de la visite du Premier ministre congolais Anatole Collinet Makosso, le chef du gouvernement sénégalais, Ousmane Sonko, a mis en garde les investisseurs contre toute tentative de fraude ou d’évasion fiscale. Un nouveau paradigme économique s’installe : investir au Sénégal, oui, mais en respectant scrupuleusement les règles du jeu.
 
Le ton a été donné. Droit, ferme et sans détour, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a clairement averti les investisseurs étrangers : le Sénégal ne sera plus un eldorado pour les entreprises en quête de profits rapides sans contrepartie fiscale. «On pouvait investir dans notre pays, engranger les gains les plus importants et repartir tranquillement sans honorer ses obligations fiscales. Cette pratique est révolue au Sénégal», a-t-il déclaré en marge de la visite d’amitié et de travail de trois jours du Premier ministre de la République du Congo, Anatole Collinet Makosso. Le message est limpide : fini le laxisme fiscal. Le Sénégal change de cap et se dote désormais d’un cadre fiscal rigoureux, équitable et conforme aux standards internationaux. «Nous ne sommes pas un paradis fiscal. Nous ne sommes pas non plus un pays surtaxé. Nous avons une fiscalité normée, normale, qui s’applique uniformément à toutes les entreprises», a insisté Ousmane Sonko.
 
 
 
Une fiscalité juste mais ferme
 
 
 
Le gouvernement sénégalais entend mettre fin à une ère de laxisme et de pratiques abusives, où certains opérateurs étrangers profitaient de l’inefficacité du système pour maximiser leurs gains tout en échappant à l’impôt. Pour cela, un vaste chantier de réformes est en cours. «Nous sommes en train de réformer tous les codes : celui de l’investissement, le code minier, le code pétrolier, le code des impôts, le code des douanes», a détaillé le Premier ministre. Objectif : rendre le pays attractif tout en imposant un cadre clair et respecté.
Cette démarche s’inscrit dans une logique de souveraineté économique assumée. Le Sénégal veut être une terre d’opportunités, mais pas à n’importe quel prix. Les règles seront désormais strictes : «Le chantage de l’investissement contre l’aveuglement fiscal ne marchera pas au Sénégal.»
 
 
Un modèle équitable et sécurisé
 
 
 
Dans son discours, Ousmane Sonko a souligné que la nouvelle politique fiscale ne visait pas à décourager les investisseurs, bien au contraire. «Nous travaillons à l’attractivité du pays. Nous créons les conditions de la sécurité de l’investissement dans ce pays : la sécurité juridique mais également la sécurité tout court, pour que l’investisseur se sente en sécurité au Sénégal», a-t-il rassuré. Mais cette sécurité a un prix : le respect des lois. Le Premier ministre a été catégorique : les investisseurs doivent s’inscrire dans une dynamique gagnant-gagnant. «Nous attendons des investisseurs qu’ils puissent respecter les règles, les lois de ce pays. Qu’ils puissent travailler, créer des emplois, payer des impôts», a-t-il martelé.
 
 
 
La fin de l’ère du pillage
 
 
 
Le ton s’est durci lorsque le Premier ministre a abordé la question des pratiques abusives observées dans certains secteurs stratégiques. Selon lui, il n’est plus acceptable que des entreprises étrangères exploitent les ressources naturelles du pays, gonflent les prix des marchés publics, ou importent massivement de la main-d'œuvre étrangère, au détriment de l’emploi local. «Si les gens considèrent qu’ils peuvent venir en Afrique continuer à pomper les ressources naturelles, gagner des marchés surfacturés, sans payer des impôts, de plus en plus importer des ouvriers alors qu’on a suffisamment de bras pour travailler, ça c’est révolu également. Nous ne pouvons pas l’accepter», a-t-il prévenu.
 
 
 
Une rupture assumée
 
 
 
Cette sortie d’Ousmane Sonko, au-delà du discours, marque un tournant dans la gouvernance économique du Sénégal. C’est une rupture assumée avec les pratiques d’un passé où les privilèges des multinationales passaient avant les droits fiscaux de l’État. C’est aussi un signal clair envoyé aux investisseurs : au Sénégal, l’époque des deals opaques et de l’impunité fiscale est terminée.
La fiscalité ne sera plus un sujet tabou, ni un obstacle. Elle sera le socle d’un partenariat équilibré entre l’État et les acteurs économiques, locaux comme étrangers. Le message est sans ambiguïté : ceux qui souhaitent s’enrichir au Sénégal doivent désormais participer pleinement à l’effort national.
À retenir que le Sénégal, sous la direction d’Ousmane Sonko comme Pm, amorce une profonde réforme de l’environnement économique. Attractif mais exigeant, le nouveau modèle met la justice fiscale au cœur du pacte républicain. Les investisseurs sont les bienvenus, mais les règles du jeu ont changé. Et elles s’appliqueront à tous, sans exception.
Baye Modou SARR
 
 
 
 
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