La Cedeao semble bien prêcher dans le désert dans sa volonté de tirer l’ex président guinéen Alpha Condé des griffes de ses tombeurs. En effet, après la suspension de la Guinée de ses instances et l’annonce jeudi de sanctions contre les membres de la junte, les présidents ghanéen er ivoirien ont fait «cakass-cakass» jusqu’à Conakry. Un aller-retour sans résultat. Car, auparavant le colonel Doumbouya et Cie, réagissant aux sanctions de la Cedeao,avaient durci le ton et clamé n’avoir de compte à rendre qu’au peuple de Guinée. Et Ado et Addo n’ont pas été bien reçus par la population de Conakry, essuyant des huées à l’aéroport de Gbessia. Pour dire que le syndicat des chefs d’Etats aurait dû se garder de pousser le bouchon trop loin, lui qui avait cautionné le coup d’Etat constitutionnel de Condé et fermé les yeux sur les nombreux morts avant et durant la présidentielle. Que n’écouteraient-ils pas leur pair du Liberia ? Mister George leur a asséné que c’est le mal du 3e mandat qui induit le mal du putsch militaire. En tout cas, le Sunugaal se débattant dans de sordides affaires de vidéos aux relents de délation, il fait mieux vivre en Guinée où l’Histoire s’écrit actuellement…en lettres capitales.
Waa Ji
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