Qu’on le veuille ou pas, Ousmane Sonko, c’est vraiment le leader, le moteur de l’opposition regroupée au sein de Yewwi Askan Wi. Ce, malgré le respect que les leaders ont pour Khalifa Sall. Hier, malgré la pléthore d’orateurs, il n’y en avait que pour lui. Quand on l’a annoncé pour son temps de parole, il était quasiment impossible de faire entendre raison aux militants de Pastef et autres inconditionnels. C’est difficilement qu’il est parvenu à commencer son speech, parce que c’était tout le temps des «ndigël lanuy xaar, ndigël lanuy xaar». (Ndlr : nous n’attendons que des instructions, nous n’attendons que des instructions), disaient-ils. Il a fallu que Sonko leur dise qu’à la fin de la manifestation, il délivrera le message pour que les gens se calment un peu.












