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SONKO TIRE LA SONNETTE D’ALARME A PROPOS DE LA RUPTURE PROMISE AUX SENEGALAIS : Les militants lui donnent raison face à la posture jugée décevante de Diomaye




 
 
 
Le jour de son 51e anniversaire célébré dans une ferveur militante à Keur Gorgui, Ousmane Sonko reçoit un soutien massif de ses partisans, inquiets de la lenteur des réformes promises par le Président Diomaye Faye. Entre frustrations, exigence de justice et dénonciation d’un climat de trahison, la dernière sortie du leader de Pastef résonne comme un cri du cœur largement partagé par sa base. Pour nombre de ses fidèles, Diomaye semble s’éloigner du projet initial, et Sonko, désormais vu comme le garant de la «rupture», retrouve son rôle de vigie face à un pouvoir qu’il a contribué à bâtir.
 
 
 
Hier, 15 juillet 2025, le Premier ministre Ousmane Sonko fêtait ses 51 ans. Un anniversaire qu’il a célébré en famille au petit palais. Mais, de l’autre côté, ses inconditionnels se sont donné rendez-vous à son domicile à la Cité Keur Gorgui pour lui réitérer leur sympathie et leur fidélité inconditionnelle. C’est une marée humaine, des militants de Dakar et même des régions lointaines du pays pour vivre ce moment de communion entre militants de Pastef. Les témoignages de fidélité fusent de partout et sont unanimes vis-à-vis de leur leader politique. Condamné définitivement en rabat d’arrêt, certains militants s’inquiètent de son inéligibilité pour les prochaines échéances électorales. C’est le cas de ce militant averti des questions juridiques. «A l’heure où on vous parle, notre leader est inéligible. C’est un dossier que nous suivons de près. Le système que nous combattons est profond. C’est pourquoi nous exigeons la mise à la disposition de la justice du rapport de l’Inspection générale des finances longtemps caché qui constitue désormais un élément nouveau», fait-il savoir. Parlant de la stature du Président Diomaye Faye, ce dernier l’invite «à faire la justice des évènements qui ont coûté la vie de dizaines de personnes. Il doit savoir, avant qu’il y ait réconciliation, il doit avoir la vérité et la justice. Donc nous l’invitons à poursuivre en justice ces gens-là de l’ancien régime, qui ont détourné nos milliards», dit-il.
 
«La rupture n’est pas encore mise en branle»
 
 
Chemin faisant, le coordonnateur national des victimes des événements de 2021-2024 fait savoir que ces victimes n’attendent que justice soit faite à leur égard. Il prévient le Président Diomaye : «s’ils nous avaient dit qu’élu, c’est la réconciliation nationale qui allait être mise en avant, on ne voterait pas pour lui, parce que notre plus grand combat, c’est la justice. Sa posture actuelle ne nous satisfait pas. C’est ce que nous exigeons d’abord et après on pourra parler de réconciliation parce que ces gens-là, après nous avoir humiliés, se permettent de payer des chroniqueurs à la télévision pour salir et insulter notre leader. Nous nous érigerons en bouclier et nous les combattrons vigoureusement. La rupture n’est pas encore mise en branle, c’est ce que nous dénonçons», prévient-il. 
 
 
Les adversaires d’hier, autour de Diomaye aujourd’hui…
 
Un autre patriote en verve, sermonne les Directeurs généraux et ministres sans porter de gants : «nous sommes fatigués, les patriotes souffrent. Nous sommes avec le président Ousmane Sonko qui a évoqué le parti-Etat. C’est ça le projet que le président Ousmane Sonko nous a vendu. Je demande aux ministres et aux Dg de rendre l’ascenseur au président Ousmane Sonko, car sans lui, ils n’auraient pas entendu Dg ou ministre», appelle Mbaye Diop venu de Tivaouane Peul. Récemment rentrée de La Mecque, cette mamie, la soixantaine, a bravé la fatigue du voyage et le soleil de plomb pour rendre hommage à son leader. «Les gens doivent être reconnaissants envers notre leader Ousmane Sonko. J’avais la chair de poule quand j’ai entendu le président Ousmane Sonko parler de clans contre sa personne et qu’il se sent abandonné par ses lieutenants de guerre. C’est décevant. Il a été poussé à bout pour dire ce qu’il a dit, parce que personne ne l’avait écouté en interne. C’est pourquoi, il s’est adressé aux militants à qui il a toujours confiance», se désole la dame. A l’en croire, le Président Diomaye Faye de la prison lui avait confié un message d’espoir. « Maman, ne vous en faites pas. 2024 c’est pour bientôt, allez sensibiliser les citoyens. Dès qu’on prendra le pouvoir, tous vos maux seront soignés», se rappelle-t-elle, avant de l'interpeller à nouveau : «Président Diomaye, on attend toujours cette promesse. Il faut savoir que les détenus continuent à souffrir car la justice n’est toujours pas faite. Nous vous demandons de rétablir la justice pour l’honneur de ces militants. On vous attend toujours», a noté la dame qui poursuit : «Président Diomaye, je suis désolé, et le président Sonko a raison de vous demander d’accélérer les choses. Écoutez-le et mettez en exécution ce que le président Sonko vous suggère, car vos adversaires d’hier qui sont toujours avec vous ne veulent qu’une chose, vous isoler du président Sonko et ensuite vous exterminer. C’est ce qu’ils veulent et que Sonko a compris. Méfiez-vous d’eux. Nous vous demandons de rendre la pièce de la monnaie en disant Sonko moy Diomaye», conseille la sexagénaire. 
Baye Modou SARR
 
 
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