Le vent de sable politique qui pollue l’atmosphère sunugaalienne et bouche l’horizon n’est pas près de se dissiper. Il a obligé nombre de citoyens à arborer le masque des mauvais jours, dépités par le navet de mauvais goût que nous jouent nos autorités. Lesquelles autorités que nous rechignons désormais à désigner sous la vocable de tandem ou de duo. Koromack et Serigne Ngoundou, pour les nommer, font maintenant dans le duel, sans que la cause en soit clairement définie. Néanmoins, en s’accrochant à la coalition qui a porté sa candidature, lui donnant une nouvelle vie sous la houlette de Mimi, Prési semble bien avoir des idées derrière la tête. Mais c’est une gageure de vouloir scier la branche sur laquelle on est assis, sans s’assurer de la solidité du filet de sécurité en contrebas. Car, l’ouverture qui serait faite en direction de nouveaux alliés ne pourrait nullement contrebalancer cette force démontrée le 8 novembre au parking du Senghor. D’autant que se séparer dans ces conditions troubles de celui qui vous a fait roi peut être risqué. Et prendrait des allures de trahison, ce qu’abhorrent foncièrement les Sunugaaliens. Ces derniers étant les seuls arbitres du jeu politique, attendons de voir.
Waa Ji












