L’élève en classe de Cm1 du nom de M. N, âgé de 15 ans, a été la cible d’un prédateur sexuel nommé F. S. K. Celui-ci est très connu dans la contrée et exerce le métier d’aide-infirmier dans une structure sanitaire de la commune de Kédougou. Alertés, les limiers de la localité ont mis aux arrêts l’agent de santé.
Ça sent la prison à vie pour l’aide-infirmier nommé F. S. K, en service dans une structure sanitaire à Kédougou. Ce risque de perpétuité pourrait s’appliquer à l’agent de santé, conformément aux dispositions de la récente loi sur la criminalisation du viol et de la pédophilie, si jamais il est reconnu coupable par la justice des faits de viol, pédophilie et acte contre-nature avec usage d’arme blanche (couteau) dont il accusé par le garçon M.N, qui est élève en classe de Cm1 à l’école Mariama Diaby.
L’aide-infirmier piège l’élève, le kidnappe dans la rue puis l’entraîne dans la structure sanitaire
Vendredi dernier, l’adolescent termine ses cours à l’école et décide de rentrer au domicile de ses parents, sis au quartier Mosquée de la commune de Kédougou. Mais, pendant que l’écolier retourne tranquillement chez lui, il se fait interpeller dans la rue par un individu, qui se révèle plus tard aide-infirmier dans une structure de santé de la contrée. Ainsi, l’agent de santé fait semblant d’envoyer le gosse quelque part, se retire avec lui dans un endroit discret de la rue et sort brusquement un couteau. Il lui pointe alors l’arme blanche, le somme de se taire et lui intime l’ordre de le suivre. A la vue du couteau, le gamin s’affole et se débat timidement pour tenter de s’extirper des griffes du quidam. Ce dernier tient bon, l’attitre avec violence contre lui et menace de lui trancher la gorge.
Il ligote l’enfant, le viole sauvagement sous la menace d’un couteau, le blesse et le somme de se taire
Le mineur prend peur et implore la pitié de l’aide-infirmier. Mais, le gus, insensible, demande au jeune garçon de le suivre sans broncher. Il l’entraîne ensuite dans un endroit de la structure sanitaire, le ligote puis le viole sauvagement. Après son forfait, il relâche l’adolescent, tout en lui demandant de garder le silence au risque d’être tué. Le pauvre se relève avec beaucoup de peine, se rhabille, sort clopin-clopant de l’établissement sanitaire et prend la direction du domicile de ses parents.
La démarche du garçon intrigue la famille, qui agite une plainte mais accepte d’étouffer le scandale
De retour à la maison, l’élève souffre de douleurs atroces anales, peine à marcher et s’assoir, mais se garde de rapporter sa mésaventure aux membres de sa famille. Mais, intrigués par la démarche du garçon, les parents l’interpellent. Il tergiverse et leur sert une histoire à faire dormir debout un éléphant. Acculé de questions, l’adolescent crache le morceau et balance l’aide-infirmier. Interrogé, ce dernier réfute catégoriquement les accusations et clame son innocence. La famille de l’élève prend acte et menace de déposer une plainte contre lui à la police.
Le mis en cause propose de l’argent aux parents et jure de s’occuper de tous les frais médicaux du gamin
L’aide-infirmier redoute le pire pour sa personne, ravale ses dénégations véhémentes et passe aux aveux. Il se confond dans de plates excuses, se jette aux pieds des parents du jeune garçon et leur suggère un arrangement à l’amiable. Il s’engage d’abord à prendre en charge les frais médicaux de l’écolier et de sa scolarité et propose de l’argent pour étouffer le scandale. Les proches de l’enfant acceptent l’offre et décident de passer l’ignominie sous l’éteignoir.
L’affaire fait grand bruit, un voisin découvre le «deal» aux dessous pécuniaires et alerte la police
Mais l’histoire s’ébruite et provoque de l’indignation auprès des populations. Tout le monde évoque le scandale sexuel et peine à disséquer le comportement de l’agent de santé. Mais, informé de l’arrangement à l’amiable sous forme de «deal» aux dessous pécuniaires sur le dos du pauvre garçon, un voisin s’en indigne et alerte en douce la police. Une enquête est ouverte. Les flics localisent le domicile de l’enfant, qui confirme les faits et charge l’aide-infirmier.
L’agent de santé avoue et dit avoir agi sous l’influence négative de forces invisibles maléfiques
Cueilli chez lui au quartier Dalaba, le mis en cause a reconnu les faits et soutient être incapable d’expliquer les raisons de son geste. Il estime avoir agi sous l’influence négative de forces invisibles maléfiques. Gardé à vue, il a été déféré au parquet, hier, pour viol, pédophilie et acte contre-nature avec usage d’arme blanche (couteau) contre l’écolier de 15 ans.
Vieux Père NDIAYE