Si dans l’évolution des espèces, l’on parle de sélection naturelle, dans le microcosme des partis et coalitions politiques sunugaaliens, qui s’intéressent à la compétition des législatives anticipées du 17 novembre prochain, ça tangue grave entre phagocytose, répulsion et yeux doux. Devant la muraille patriote qui s’est débarrassée des scories de Diomaye Président, certains ont préféré s’y agglutiner, s’accrochant tant bien que mal aux aspérités. Et peu ne lâcheront pas prise. Et face à ce bloc granitique dont le projet est de rafler un max de sièges, les attelages hétéroclites s’érigent plus en épouvantails qu’en challengers capables de renverser les tendances lourdes héritées de la dernière présidentielle. D’autant que, c’était prévisible, les positionnements dans les listes nationales à l’interne, mais surtout le choix des investis par départements dans les coalitions et inter-coalitions suscitent des querelles qui, forcément, renvoient au second plan l’envie déclarée de contrebalancer le parti au pouvoir. Surtout que le chrono ajoute à la difficulté d’une entente sur les listes définitives à proposer. En tout cas, ces législatives anticipées, plus que la présidentielle de mars dernier, vont consacrer définitivement l’opposition entre continuité et rupture.
Waa Ji