Des morts qui s’enfilent, sans raison apparente, c’est révulsant. Et c’est bien ce qui arrive depuis quelques mois au Sunugaal. Ces personnes sont bien mortes de quelque chose et souvent des mains de quelqu’un. Malheureusement, ce quelqu’un par qui la mort est distillée n’est plus désigné, alors que le Sunugaal est bien capacité pour trouver les assassins. Alors, les cas d’école foisonnent et deux suffiront. Le taximan Goudiaby à Zig : où est passée la personne ayant intervenu en premier sur le corps et qui aurait extrait la balle supposée ? Pourquoi faire confiance au premier légiste et récuser le second désigné par la famille ? Le corps après presque un mois se prête-il à une contre expertise probante ? On saura lundi prochain. Quant à Mancabou, on s’accorde que la mort n’est pas naturelle, mais accidentelle. Est-ce suite à des tortures ou le défunt s’est-il «suicidé » en se cognant contre un mur ? C’est aux «tortionnaires » présumés qu’est confiée l’enquête. C’est vraiment la bouteille d’encre. Et pour tout dire, au-delà de ces deux corps qui cachent la morgue, se profilent toutes ces victimes amoncelées et dont les familles attendent encore un faisceau de lumière pouvant éclairer les conditions de la mort de leurs enfants et désigner les auteurs.
Waa Ji
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