Pour près de 17 millions de francs, Coumba Gawlo Seck est dos au mur. La demande de 12 mois pour désintéresser totalement la Caisse nationale de crédit agricole du Sénégal lui a été refusée, hier, par le juge des référés, qui a ordonné à la Cncas de poursuivre l’exécution. Son compte ou ses avoirs seront bientôt saisis par voie d’huissier.
Coumba Gawlo Seck est dans de sales draps. Le juge des référés qu’elle avait saisi n’a pas accédé à sa demande. En effet, rendant sa décision, hier, le juge a ordonné la continuation des poursuites sans délai et sans nouveau référé. Une décision qui n’arrange pas la chanteuse qui avait prétexté les difficultés dans lesquelles elle se débat pour demander un délai de 12 mois afin de désintéresser totalement la Caisse nationale de crédit agricole du Sénégal (Cncas), à qui elle doit de l’argent. De son côté, forte de sa décision favorable, l’institution bancaire va continuer son exécution. Ceci va se faire sur la saisie d’un compte de la chanteuse, si toutefois elle a un compte bancaire crédité à hauteur d’un montant qui couvre la créance. A défaut, ce sera sur d’autres avoirs de Coumba Gawlo Seck, notamment maison ou véhicules etc.
Cette histoire remonte à 2014. La chanteuse avait fait un emprunt auprès de la Cncas. Mais, depuis qu’elle a contracté le prêt, elle n’arrive pas à honorer ses engagements. La banque soutient avoir essayé à plusieurs reprises de relancer la chanteuse pour éviter une procédure judiciaire, mais en vain. C’est ainsi qu’elle a fini par ester en justice, en saisissant le juge civil et commercial via une assignation. Coumba Gawlo Seck sera ainsi condamnée à payer près de 17 millions de nos francs à la Cncas. Mais, malgré tout, elle n’est pas passée à la caisse.
Dernièrement, pour éviter que la banque exécute la décision, l’auteur de «Kouy feug» a enclenché une procédure de référé sur difficulté, demandant ainsi au juge de lui accorder un délai d’un an pour payer par tranche à la banque. Mais, c’était sans compter avec l’institution bancaire qui, par le biais de son avocat, a totalement refusé. Pour la banque, si Coumba Gawlo avait l’intention de payer, elle l’aurait fait depuis longtemps, étant donné que cette affaire date de 2014. Surtout que, malgré les relances, elle ne s’est pas pliée. Le juge a donné raison à la banque en ordonnant de poursuivre l’exécution et en ne donnant pas à la chanteuse la possibilité de faire un nouveau référé.
Cette décision tombe comme un couperet sur Coumba Gawlo Seck, qui venait d’être condamnée à payer plus de 3 millions de francs à la Banque internationale pour le commerce et l’industrie au Sénégal (Bicis).
Alassane DRAME
Coumba Gawlo Seck est dans de sales draps. Le juge des référés qu’elle avait saisi n’a pas accédé à sa demande. En effet, rendant sa décision, hier, le juge a ordonné la continuation des poursuites sans délai et sans nouveau référé. Une décision qui n’arrange pas la chanteuse qui avait prétexté les difficultés dans lesquelles elle se débat pour demander un délai de 12 mois afin de désintéresser totalement la Caisse nationale de crédit agricole du Sénégal (Cncas), à qui elle doit de l’argent. De son côté, forte de sa décision favorable, l’institution bancaire va continuer son exécution. Ceci va se faire sur la saisie d’un compte de la chanteuse, si toutefois elle a un compte bancaire crédité à hauteur d’un montant qui couvre la créance. A défaut, ce sera sur d’autres avoirs de Coumba Gawlo Seck, notamment maison ou véhicules etc.
Cette histoire remonte à 2014. La chanteuse avait fait un emprunt auprès de la Cncas. Mais, depuis qu’elle a contracté le prêt, elle n’arrive pas à honorer ses engagements. La banque soutient avoir essayé à plusieurs reprises de relancer la chanteuse pour éviter une procédure judiciaire, mais en vain. C’est ainsi qu’elle a fini par ester en justice, en saisissant le juge civil et commercial via une assignation. Coumba Gawlo Seck sera ainsi condamnée à payer près de 17 millions de nos francs à la Cncas. Mais, malgré tout, elle n’est pas passée à la caisse.
Dernièrement, pour éviter que la banque exécute la décision, l’auteur de «Kouy feug» a enclenché une procédure de référé sur difficulté, demandant ainsi au juge de lui accorder un délai d’un an pour payer par tranche à la banque. Mais, c’était sans compter avec l’institution bancaire qui, par le biais de son avocat, a totalement refusé. Pour la banque, si Coumba Gawlo avait l’intention de payer, elle l’aurait fait depuis longtemps, étant donné que cette affaire date de 2014. Surtout que, malgré les relances, elle ne s’est pas pliée. Le juge a donné raison à la banque en ordonnant de poursuivre l’exécution et en ne donnant pas à la chanteuse la possibilité de faire un nouveau référé.
Cette décision tombe comme un couperet sur Coumba Gawlo Seck, qui venait d’être condamnée à payer plus de 3 millions de francs à la Banque internationale pour le commerce et l’industrie au Sénégal (Bicis).
Alassane DRAME