L’OS, son parti Pastef et ses partisans sont bien sous les feux de la rampe en ce début décembre. Rien que des procédures judiciaires que d’aucuns finiront par caractériser en harcèlement. Si l’affaire Sweet Beauté se conjugue en feuilleton, dont les rebondissements ont fini par lasser les Sunugaaliens qui, dans leur majorité, se sont fait une religion à propos de ce navet, des éruptions sporadiques laissent éclater des bulles nauséabondes à la surface de notre vieille démocratie. Le Sunugaal mérite-t-il que des gens soient interpellés, gardés à vue et poursuivis pour avoir pris des photos d’un édifice public, quand ce n’est pas spécifiquement marqué : « zone militaire, interdit de filmer ou de prendre des photos » ? Ou que des opinions exprimées puissent conduire leurs auteurs en prison, quand d’autres expriment les leurs dans la même veine sans coup férir ? Si l’objectif du pouvoir est de faire respecter la loi, le deux poids deux mesures oblige forcément à en douter. Et dans cette affaire de déféré préfectoral à Zig, à propos de changement de nom de rue, c’est vraiment faire un mauvais procès, car aucun Sunugaalien, quelle que soit la décision finale de la Cour suprême, ne condamnera le projetd’un maire de rebaptiser les rues de sa ville.
Waa Ji
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