Ces élections locales de janvier prochain seront à n’en pas douter les plus courues du Sunugaal. Par leur particularité de faire des têtes de listes majoritaires les édiles élus au suffrage direct. Une première. De ce fait, la bataille pour se hisser en première ligne des listes en confection avant d’être en compétition s’annonce sans merci. Et déjà, les coalitions mises en place craquellent de partout, se fissurent et risquent bien de voler en éclats. Et à juste raison, car cette élection dite de proximité devait être l’occasion, pour chaque formation politique dument reconnue, chaque mouvement engagé dans une localité et chaque citoyen apte à prendre en charge les désidérata de ses congénères, de se soupeser dans son terroir en proposant un programme de développement local. Malheureusement, il n’en sera rien, sinon peu. Car les gros états-majors qui y participent en ont fait les primaires d’une présidentielle bipolarisée entre majorité et opposition. D’où de nouvelles coalitions hors norme, qui viennent s’entrechoquer avec le monstre au pouvoir. Le tout dans des soubresauts de part et d’autre dont les conséquences sont difficiles à prédire. En tout cas, après le 4 novembre et le dépôt des listes, ça risque d’aller dans tous les sens.
Waa Ji
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