S’il y a une chose de très utile que Prési a su faire et bien faire. Ce sont les ponts. En bon ingénieur, même si ce n’est pas des ponts et chaussées, Niangal est arrivé à lever nombre d’obstacles qui freinaient la bonne circulation des personnes et la bonne distribution des biens. Dans ce pays plat qu’est Sunugaal, creuser des tunnels pour franchir les montagnes n’est pas une priorité, mais certains cours d’eau découpent en morceaux le territoire, particulièrement en saison des pluies. Alors, le Pont sur la Gambie, le Pont de Foundiougne, ce Pont de Marsassoum et le futur Pont de Rosso en construction, entre autres, contribuent, à n’en pas douter, à gommer les distances et à faciliter les échanges et les communications. Bravo donc au 4e président du Sunugaal pour cet aspect positif de son bilan. Toutefois, quand Prési s’engage à faire lui-même le suivi des projets qu’il a mis en œuvre, puisqu’il n’est plus astreint à assurer la présidence de l’UA, l’on est en droit de se demander s’il va se séparer de son Premier ministre, dont le retour répondait à ce besoin spécifique de le suppléer alors qu’il vaquait aux affaires du continent. Pour dire qu’à trop embrasser on finit bien par mal étreindre.
Waa Ji