Prési ne rechigne pas à la tâche quand il s’agit de défendre les intérêts du continent, même s’il n’assure plus la présidence de l’Union Africaine. Après le succès de l’admission de l’UA au G20, qu’il a portée à bout de bras, c’est à la tribune des Nations-Unies que Niangal s’est fait le chantre de l’équité planétaire, brocardant les institutions surannées de Bretton Woods qui tiennent en laisse les Etats sous-développés, africains en particulier. La réforme des institutions internationales est une nécessité, pour plus de démocratie entre les Etats, selon Prési, qui pointe le surendettement comme une conséquence de ce diktat des Etats du Nord qui instrumentalisent Fmi et Bm. Toutefois, ce plaidoyer moult fois réitéré par Prési est quelque peu parasité par tous ces Sunugaaliens d’Amérique qui guettent sa délégation pour balancer des vertes et des pas mûres concernant la gestion des affaires sunugaalo-sunugaaliennes. Pour dire qu’il faut s’assurer que les droits et libertés sont bien préservés et protégés chez soi, avant de réclamer une justice et une équité dans le concert des nations. A contrario, ceux d’en face riront toujours sous cape lorsque des faits d’iniquité ou de prévarication sont mis à nu dans nos pays. Soyons irréprochables chez nous avant de réclamer une justice internationale.
Waa Ji