Comme les trains, un viol peut un cacher un autre. Et même deux. Car au Sunugaal, ce sont trois affaires de viol qui alimentent les chroniques par les temps qui courent. L’une, très ancienne, a si longtemps dormi dans les tiroirs des juges que, de temps en temps, il faille l’agiter comme un épouvantail. Ce cas embarrassant, que d’aucuns considèrent comme une patate chaude dans les bras de Thémis, pourrait bientôt passer en salle de réa et le principal intéressé enfin entendu. Ce qu’il faut bien voir pour le croire. En attendant, les deux autres affaires, espèces de placebos touchant des gens du pouvoir, occupent les prétoires et les cabinets des juges. Ce, pour une grande répétition avant la générale. Et dans ces affaires pendantes, la référence à la vieille affaire revient comme leitmotiv, dans un parallélisme des formes de mauvais aloi. En tout cas, envoyés en prison et leurs demandes de mise en liberté provisoire refusées, ces deux quidams voient leur situation être un démenti à la tradition jusque-là respectée d’une protection des gens du pouvoir. Est-ce pour faire accepter, suivant le principe de l’égalité, l’incarcération prochaine de l’OS ? Honni soit qui mal y pense !
Waa Ji
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