Le mandataire du candidat Oscar est désormais au pied du mur. A la quête des fiches de parrainage de son mandant, toutes les portes de l’administration électorale se sont systématiquement fermées devant lui. Ayant épuisé toutes les voies administratives qui s’offraient à lui, Ayib s’est finalement fait une religion et attend, dubitatif, l’issue des contentieux judiciaires espérée le 17 novembre. La bataille épique et terriblement inégale entre Niangal et Oscar ne semble plus visiblement intéresser la communauté internationale, du moins celle- ci ferme les yeux et affiche une neutralité de mauvais aloi. Sauf que dans cette grisaille, l’Union interparlementaire se positionne pour prendre le parti du maire de Zig. Ce dont ne semble pas trop se préoccuper Prési qui déroule, nommant à tour de bras « ses hommes » pour mener les ultimes combats. Et ce réveil de l’opposition qui veut faire preuve de courage (Fit) pour faire face à toute tentative de forcing ? Très peu convaincant, au vu des exclusions qui y sont opérées. Alors qu’il faut ratisser large et être inclusif pour peser un tant soit peu sur le processus électoral jusque-là d’une opacité intrigante. Les choses ne sont en fait claires que dans la tête de l’autre…
Waa Ji