Le collectif And Samm Jikko Yi reprend la parole pour rappeler au Premier ministre son engagement de criminaliser l’homosexualité au Sénégal. En point de presse, le collectif renouvelle son souhait de voir criminaliser ces actes contre-nature.
Le collectif And Samm Jikko Yi a réitéré son souhait et la promesse ardente des tenants du régime de poser l’acte une fois aux commandes de la République du Sénégal. «And Samm Jikko Yi réclame ainsi l’adoption urgente d’une loi criminalisant l’homosexualité dans tous ses aspects. And Samm Jikko Yi ne se laisse ni manipuler, ni instrumentaliser. Elle possède les ressources et la responsabilité pour mener à bien sa mission, incha Allah», prévient Cheikh Adama Mboup, porte-parole du jour.
En réunion samedi à la mosquée inachevée de Yoff, les camarades de Aboubacry Mboup ont, à nouveau, réaffirmé leur engagement dans la criminalisation de cette pratique bannie par toutes les religions révélées. «Un mémorandum a été déposé le 24 mai 2024 à la présidence et à la primature pour dénoncer le discours de Jean-Luc Mélenchon à l’Ucad. Ce document a aussi été remis à tous les candidats aux élections pour témoigner la constance du collectif, malgré l’instabilité politique. Après les législatives du 17 novembre 2024 et l’installation de la nouvelle Assemblée nationale le 5 décembre, And Samm Jikko Yi a sollicité une audience avec les autorités. Une rencontre s’est tenue le 19 février 2025 avec le président de l’Assemblée, El Malick Ndiaye, mais aucun projet de loi n’a suivi», a regretté Cheikh Adama Mboup.
Ce qui a suscité la colère noire des membres du collectif, c’est la vidéo dans laquelle un homosexuel se trouvant dans un taxi hurle que l’homosexualité est tolérée au Sénégal. Un discours considéré comme une insulte et qui exige des sanctions exemplaires. «Le peuple sénégalais est encore sous le choc de la dernière provocation et agression menée en toute impunité par une bande d’homosexuels étrangers sur notre territoire. And Samm Jikko Yi a dénoncé une agression par une bande d’homosexuels étrangers sur le sol sénégalais. Nous exigeons une enquête, des sanctions exemplaires et l’identification des complices», prévient le collectif.
Sur un autre point, le collectif n’a pas manqué de dénoncer la diffusion du film «Timpi Tampa», considéré comme une promotion de l’homosexualité au Sénégal. «Nous dénonçons ce film ‘’Timpi Tampa’’ qui fait la promotion de l’homosexualité et le fait d’avoir obtenu un visa de diffusion de la Direction de la cinématographie. Cela prouve que l’article 319 du Code pénal, qui punit les actes homosexuels d’un à cinq ans de prison, est insuffisant car il ne condamne pas la promotion de ces valeurs. Il faut combler ce vide juridique», conclut le coordonnateur.
Baye Modou SARR