Françoise Hélène Gaye continue de soutenir sa protégée, malgré tout. Quelques jours après le procès, l’activiste est revenue pour prendre La défense de Adji Sarr. Pour elle, la jeune fille a vécu des moments très difficiles et elle méritait un soutien. Pour ce qui est du procès, elle soutient que la « victime » a donné des preuves qui montrent qu’il s’agissait bien de viol et qu’il y avait également l’incitation à la débauche.
« C’est l’aspect humain qui nous a poussés à prendre le dossier Adji Sarr en main. Elle n’avait ni mère, ni père pour l’accompagner dans ce combat. C’est juste l’aspect humain que nous avons mis en avant. Il faut qu’il y ait des garde-fous, des barrières, pour que les prédateurs soient contraints de respecter une certaine limite qui les empêche de sévir sur leurs proies », soutient l’activiste.
Pour elle, Adji Sarr n’est pas celle que le monde peint. Elle l’a présentée comme une jeune fille qui a été psychologiquement traumatisée après le viol, qui a souffert dans son coin.
« Adji Sarr est restée trois mois sans garde du corps quand elle a porté plainte. Adji Sarr a vécu des moments très difficiles qui l’ont affectée psychologiquement. Le jour de Tabaski, elle a mangé du Moukhams alors que tout le monde disait que la fille avait reçu des millions, de l’or…Adji Sarr a été mentalement détruite. Elle avait à un certain moment un problème de confiance. Même son marabout l’a piégée, enregistrée. C’est difficile de vivre tout ça », se désole-t-elle.
Interrogée sur le comportement de Adji Sarr sur les réseaux sociaux, Helene Françoise Gaye d’affirmer qu’il s’agit d’attitude assez normale. En effet, elle explique que la jeune fille a besoin de se libérer, d’évacuer comme toute personne de son âge.
« Imaginez un peu une fille de 20 ans enfermée 24h/24 dans une maison. Nous sommes à l’ère du numérique, des réseaux sociaux. Elle le fait pour oublier, dissiper sa peine, rien de plus ».
Interpellée sur le procès et les aveux de sa protégée, la dame d’affirmer que tout laisse croire qu’il s’agit bel et bien de viol. En outre, l’incitation à la débauche a été flagrante.
Kh D GAYE












