La Direction de la prévision et des études économiques (Dpee), dans son Point mensuel, révèle une bonne tenue de l’activité économique dans les différents secteurs d’activités économiques. En effet, l’activité économique interne s’est consolidée de 7,5% en rythme mensuel, tirée entre autres par le secteur tertiaire 7,4%, le secteur secondaire 11,8% et l’administration publique 3,1%. Cependant, sur l’année, l’activité économique s’est repliée de 0,7%.
Le secteur primaire (hors agriculture et sylviculture) s’est consolidé de 2,6%, en variation mensuelle, en juin 2020, grâce aux performances de la pêche (+2,0%) et de l’élevage (+3,0%). Sur une base annuelle, le primaire s’est replié de 10,8%, en juin 2020, en liaison avec la baisse de l’abattage contrôlé de viande (-18,5%). Par ailleurs, le sous-secteur de la pêche s’est bien comporté (+2,2%) sur la période sous revue. Durant cette période, le secteur secondaire a aussi progressé de 11,8%, en variation mensuelle. Cette orientation est essentiellement attribuable aux performances notées dans les activités extractives (+26%), la construction (+14,8%), la fabrication de produits agroalimentaires (+5,5%) et la branche «production de métallurgie-fonderie et fabrication d’ouvrage en métaux» (+45,5%). Par contre, la branche «production et distribution d’électricité et de gaz (-14,4%), la production de l’égrenage du coton (-68,2%) et la branche «sciage et rabotage du bois» (-17,4%) se sont contractées sur la période.
Sur un an, l’activité du secondaire a affiché une croissance de 8,5% en juin 2020, principalement tirée par la branche «production de la filature, du tissage et de l'ennoblissement textile» (+70,8%), la construction (+19,5%) et les activités extractives (+13,6%). Toutefois, de faibles résultats sont notamment observés dans la fabrication de matériels de transport (-65,7%), l’agroalimentaire (-1,8%), la branche «raffinage de pétrole et cokéfaction» (-29,3%) et la fabrication de produits chimiques de base (-12,2%)
Bonne tenue de l’activité du tertiaire
L’activité du secteur tertiaire s’est également renforcée de 7,4%, en variation mensuelle, essentiellement portée par le commerce (+7,5%), les «activités artistiques, culturelles, sportives et récréatives» (+121,1%), «l’information et communication» (+10,6%), les activités financières et d’assurance (+15,3%), les «activités de services et de soutien de bureau» (+17,7%), les «activités spécialisées, scientifiques et techniques» (+5,8%) et les activités immobilières (+2,2%). Sur une base annuelle, une contraction de 5,5% du tertiaire est notée en juin 2010, en liaison avec les activités immobilières (-14,5%), les «activités artistiques, culturelles, sportives et récréatives» (-90,5%), le transport (-15,6%), le commerce (-3,0%), l’enseignement (-6,3%), «l’hébergement et restauration» (-21,3%) et «l’information et communication» (-4,4%).
Baisse de 0,2% des prix à la consommation
En juin 2020, les prix à la consommation ont baissé de 0,2% en rythme mensuel, du fait principalement des «produits alimentaires et boissons non alcoolisées» (-0,3%), notamment le poisson frais (-2,0%), la viande de bœuf (-0,3%) et le lait (-0,2%). Sur une base annuelle, un accroissement de 2,0% du niveau général des prix à la consommation est noté en juin 2020, essentiellement porté par les «produits alimentaires et boissons non alcoolisées» (+2,3%), les «transports» (+7,4%) et les «restaurants et hôtels» (+1,5%) S’agissant de l’inflation sous-jacente (hors produits frais et énergétiques), elle est restée stable (0,0%) en variation mensuelle et est en hausse de 1,4% en glissement annuel, au mois de juin 2020. En termes d’origine, les prix des produits locaux et importés ont reculé respectivement de 0,2% et 0,1% en variation mensuelle en juin 2020. Sur un an, les produits locaux et importés se sont renchéris respectivement de 1,7% et 2,1%, en juin 2020
Moussa CISS
OPINION DES CHEFS D’ENTREPRISE SUR LE CLIMAT DES AFFAIRES
La principale contrainte est liée au recouvrement des créances
Le climat des affaires s’est renforcé en variation mensuelle en juin 2020 avec un gain de 5,7 points. Une situation qui reflète les orientations favorables des opinions des industriels, entrepreneurs de bâtiment et travaux publics, prestataires de services et commerçants.
Dans l’industrie, l’approvisionnement difficile en matières premières (44%), l’insuffisance de la demande (40%), les difficultés de recouvrement des créances (36%) et la concurrence supposée déloyale (28%) ont majoritairement constitué les principales contraintes à l’activité. Toutefois, le climat des affaires s’est renforcé (+6,0 points) dans le sous-secteur, en rythme mensuel, sous l’effet des orientations positives des soldes d’opinion relatifs à la production et aux perspectives de production et de commandes. Pour sa part, le solde d’opinion relatif aux stocks de produits finis est resté quasi stable. Concernant le sous-secteur des bâtiments et travaux publics, les contraintes les plus citées par les entrepreneurs interrogés sont l’accès difficile au foncier (50%), les difficultés de recouvrement des créances (50%) et l’accès difficile au crédit (50%). Néanmoins, le climat des affaires s’est affiché plus reluisant (+20,2 points) dans le sous-secteur, en rythme mensuel, en liaison avec les orientations favorables des soldes d’opinion relatifs à l’activité générale et aux commandes (publiques et privées). L’optimisme des chefs d’entreprises enquêtés quant aux perspectives d’activité et de commandes (publiques et privées) a, aussi, contribué à la progression de l’indicateur dans le sous-secteur. Au titre du sous-secteur des services, les interrogés ont majoritairement évoqué la concurrence jugée déloyale (67%), les difficultés de recouvrement des créances (56%), la fiscalité (44%) et l’insuffisance de la demande (33%) comme les principales entraves à l’activité, en juin 2020. Toutefois, le climat des affaires s’est amélioré (+3,7 points) dans le sous-secteur, en rythme mensuel. Cette situation traduit la bonne tenue des soldes d’opinion relatifs aux commandes et chiffre d’affaires. L’optimisme des chefs d’entreprises par rapport aux perspectives de commandes et de chiffres d’affaires a, également, contribué à la progression de l’indicateur des services. S’agissant du commerce, les difficultés de recouvrement des créances (100%), l’insuffisance de la demande (100%), les difficultés d’approvisionnement en marchandises (67%) et la fiscalité (67%) sont les contraintes à l’activité les plus évoquées par les interviewés, en juin 2020. Néanmoins, le climat des affaires s’est renforcé (+8,3 points) en rythme mensuel, sous l’effet des orientations favorables des soldes d’opinion relatifs au chiffre d’affaires, à l’amélioration de la situation des stocks de produits finis et aux commandes reçues.
M. CISS
Le secteur primaire (hors agriculture et sylviculture) s’est consolidé de 2,6%, en variation mensuelle, en juin 2020, grâce aux performances de la pêche (+2,0%) et de l’élevage (+3,0%). Sur une base annuelle, le primaire s’est replié de 10,8%, en juin 2020, en liaison avec la baisse de l’abattage contrôlé de viande (-18,5%). Par ailleurs, le sous-secteur de la pêche s’est bien comporté (+2,2%) sur la période sous revue. Durant cette période, le secteur secondaire a aussi progressé de 11,8%, en variation mensuelle. Cette orientation est essentiellement attribuable aux performances notées dans les activités extractives (+26%), la construction (+14,8%), la fabrication de produits agroalimentaires (+5,5%) et la branche «production de métallurgie-fonderie et fabrication d’ouvrage en métaux» (+45,5%). Par contre, la branche «production et distribution d’électricité et de gaz (-14,4%), la production de l’égrenage du coton (-68,2%) et la branche «sciage et rabotage du bois» (-17,4%) se sont contractées sur la période.
Sur un an, l’activité du secondaire a affiché une croissance de 8,5% en juin 2020, principalement tirée par la branche «production de la filature, du tissage et de l'ennoblissement textile» (+70,8%), la construction (+19,5%) et les activités extractives (+13,6%). Toutefois, de faibles résultats sont notamment observés dans la fabrication de matériels de transport (-65,7%), l’agroalimentaire (-1,8%), la branche «raffinage de pétrole et cokéfaction» (-29,3%) et la fabrication de produits chimiques de base (-12,2%)
Bonne tenue de l’activité du tertiaire
L’activité du secteur tertiaire s’est également renforcée de 7,4%, en variation mensuelle, essentiellement portée par le commerce (+7,5%), les «activités artistiques, culturelles, sportives et récréatives» (+121,1%), «l’information et communication» (+10,6%), les activités financières et d’assurance (+15,3%), les «activités de services et de soutien de bureau» (+17,7%), les «activités spécialisées, scientifiques et techniques» (+5,8%) et les activités immobilières (+2,2%). Sur une base annuelle, une contraction de 5,5% du tertiaire est notée en juin 2010, en liaison avec les activités immobilières (-14,5%), les «activités artistiques, culturelles, sportives et récréatives» (-90,5%), le transport (-15,6%), le commerce (-3,0%), l’enseignement (-6,3%), «l’hébergement et restauration» (-21,3%) et «l’information et communication» (-4,4%).
Baisse de 0,2% des prix à la consommation
En juin 2020, les prix à la consommation ont baissé de 0,2% en rythme mensuel, du fait principalement des «produits alimentaires et boissons non alcoolisées» (-0,3%), notamment le poisson frais (-2,0%), la viande de bœuf (-0,3%) et le lait (-0,2%). Sur une base annuelle, un accroissement de 2,0% du niveau général des prix à la consommation est noté en juin 2020, essentiellement porté par les «produits alimentaires et boissons non alcoolisées» (+2,3%), les «transports» (+7,4%) et les «restaurants et hôtels» (+1,5%) S’agissant de l’inflation sous-jacente (hors produits frais et énergétiques), elle est restée stable (0,0%) en variation mensuelle et est en hausse de 1,4% en glissement annuel, au mois de juin 2020. En termes d’origine, les prix des produits locaux et importés ont reculé respectivement de 0,2% et 0,1% en variation mensuelle en juin 2020. Sur un an, les produits locaux et importés se sont renchéris respectivement de 1,7% et 2,1%, en juin 2020
Moussa CISS
OPINION DES CHEFS D’ENTREPRISE SUR LE CLIMAT DES AFFAIRES
La principale contrainte est liée au recouvrement des créances
Le climat des affaires s’est renforcé en variation mensuelle en juin 2020 avec un gain de 5,7 points. Une situation qui reflète les orientations favorables des opinions des industriels, entrepreneurs de bâtiment et travaux publics, prestataires de services et commerçants.
Dans l’industrie, l’approvisionnement difficile en matières premières (44%), l’insuffisance de la demande (40%), les difficultés de recouvrement des créances (36%) et la concurrence supposée déloyale (28%) ont majoritairement constitué les principales contraintes à l’activité. Toutefois, le climat des affaires s’est renforcé (+6,0 points) dans le sous-secteur, en rythme mensuel, sous l’effet des orientations positives des soldes d’opinion relatifs à la production et aux perspectives de production et de commandes. Pour sa part, le solde d’opinion relatif aux stocks de produits finis est resté quasi stable. Concernant le sous-secteur des bâtiments et travaux publics, les contraintes les plus citées par les entrepreneurs interrogés sont l’accès difficile au foncier (50%), les difficultés de recouvrement des créances (50%) et l’accès difficile au crédit (50%). Néanmoins, le climat des affaires s’est affiché plus reluisant (+20,2 points) dans le sous-secteur, en rythme mensuel, en liaison avec les orientations favorables des soldes d’opinion relatifs à l’activité générale et aux commandes (publiques et privées). L’optimisme des chefs d’entreprises enquêtés quant aux perspectives d’activité et de commandes (publiques et privées) a, aussi, contribué à la progression de l’indicateur dans le sous-secteur. Au titre du sous-secteur des services, les interrogés ont majoritairement évoqué la concurrence jugée déloyale (67%), les difficultés de recouvrement des créances (56%), la fiscalité (44%) et l’insuffisance de la demande (33%) comme les principales entraves à l’activité, en juin 2020. Toutefois, le climat des affaires s’est amélioré (+3,7 points) dans le sous-secteur, en rythme mensuel. Cette situation traduit la bonne tenue des soldes d’opinion relatifs aux commandes et chiffre d’affaires. L’optimisme des chefs d’entreprises par rapport aux perspectives de commandes et de chiffres d’affaires a, également, contribué à la progression de l’indicateur des services. S’agissant du commerce, les difficultés de recouvrement des créances (100%), l’insuffisance de la demande (100%), les difficultés d’approvisionnement en marchandises (67%) et la fiscalité (67%) sont les contraintes à l’activité les plus évoquées par les interviewés, en juin 2020. Néanmoins, le climat des affaires s’est renforcé (+8,3 points) en rythme mensuel, sous l’effet des orientations favorables des soldes d’opinion relatifs au chiffre d’affaires, à l’amélioration de la situation des stocks de produits finis et aux commandes reçues.
M. CISS