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Lundi 23 Juin
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PARTICIPATION DU SENEGAL AU CHAN ET ORGANISATION DES MATCHS DE QUALIFICATION A LA COUPE DU MONDE DES LIONS : Quand le report ou le maintien de l'Assemblée générale de la Fsf divise le monde sportif




 
La Fédération sénégalaise de football doit tenir son Assemblée générale élective le 2 août 2025. Dans la même période, du 2 au 30 août 2025, se tiendra le championnat d'Afrique des nations (Chan) et juste après, le 1er septembre, les Lions vont accueillir le Soudan avant d'effectuer un déplacement au Congo le 8 courant pour le compte des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Pour toutes ces coïncidences, le débat s'est posé quant aux renouvellements des instances de la Fsf et de l'accompagnement des équipes nationales, surtout concernant la qualification du Sénégal à la prochaine Coupe du monde. A travers des contributions, le monde sportif sénégalais semble être en désaccord.
 
 
Mamadou Kouamé : "l’élection peut attendre, la Coupe du monde pas"
 
"L’élection prévue le 2 août 2025 pour désigner le président de la Fédération sénégalaise de football (Fsf) intervient à un moment où les priorités du football national doivent être recentrées sur un objectif fondamental : la qualification de notre équipe nationale à la Coupe du monde. Une élection fédérale n’est jamais un moment de calme. Elle cristallise les tensions, active les rivalités, attise les divisions. Ce sont des logiques de camps, d’ambitions personnelles, de luttes de pouvoir. Peut-on se permettre cela alors que l’équipe nationale entre dans la phase la plus critique de sa campagne qualificative ?
Il est de la responsabilité des dirigeants du football sénégalais de mettre en veille leurs différends pour faire bloc derrière l’essentiel : la performance de notre sélection nationale. Le report de cette élection ne serait pas une entorse aux règles. Il serait un acte de lucidité, un geste fort de patriotisme. Il s’agirait de dire, très simplement : nous avons des priorités, et la priorité, en ce moment, c’est le terrain.
La récente et brillante victoire des Lions contre l’Angleterre conforte la conviction de ceux qui ont toujours cru que le potentiel du football sénégalais peut lui permettre de jouer les grands rôles dans l’élite du football mondial.
Au mois de septembre 2025, le Sénégal disputera deux matchs cruciaux respectivement contre le Soudan et la RD Congo, ses deux principaux rivaux pour valider son ticket pour ce rendez-vous planétaire. Ces rencontres ne sont pas de simples matchs : elles engagent son image, son prestige, son ambition sportive et l’espoir du pays tout entier.
Reporter cette élection n’est pas un recul démocratique, c’est un acte de responsabilité et de patriotisme. Il s’agit de donner la priorité à l’intérêt supérieur du football sénégalais, en permettant à toutes les parties prenantes de se rassembler autour des Lions, dans un esprit de communion et de solidarité.
Le report de l’élection permettra :
· Une préparation optimale de l’équipe nationale, sans perturbations par une campagne électorale
· Une mobilisation collective, sans clivages, des compétences, ressources et énergies pour soutenir les joueurs et le staff ;
· Une campagne électorale apaisée, après les échéances sportives, dans un contexte plus stable et constructif.
Il faut savoir choisir ses batailles. Aujourd’hui, la bataille prioritaire, c’est la qualification pour la Coupe du monde. L’élection peut et doit être reportée. Le Sénégal en sortira plus fort, sportivement et institutionnellement."
 
 
Souleymane Boun Daouda Diop :  "le respect des échéances électorales: une exigence de maturité institutionnelle"
 
"Mon cher doyen et référence, Mamadou Koumé, c’est avec l’immense respect et la grande considération que je voue à votre personne, à votre statut et à votre riche parcours, que je me permets de vous adresser ces quelques mots, animés par la déférence et le sens du débat républicain.
Tenir l’Assemblée générale élective de la Fédération sénégalaise de football à date échue est un impératif de responsabilité et de maturité.
Alors que notre équipe nationale s’apprête à disputer deux rencontres capitales en septembre dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, un autre événement d’importance attend le football national : l’Assemblée générale élective de la Fédération sénégalaise de football (Fsf), prévue en août prochain.
Ces deux échéances – l’une sportive, l’autre statutaire – sont toutes deux essentielles. Elles traduisent, chacune à sa manière, les exigences de performance et de gouvernance auxquelles le football sénégalais doit répondre.
C’est dans ce contexte que vous avez, avec votre humilité légendaire, votre sagesse éprouvée et votre grande expérience du mouvement sportif, suggéré le report de cette assemblée, au nom d’un principe de précaution : éviter d’éventuelles tensions post-électorales susceptibles d’influer négativement sur la préparation et la performance des Lions.
Je comprends cette posture, empreinte de prudence et d’une volonté de protéger l’intérêt national. Elle est fidèle à l’image de l’homme d’équilibre que vous êtes, artisan infatigable de la concorde. Mais, si vous me permettez l’audace d’une divergence, je crois devoir exprimer, avec tout le respect dû à votre autorité morale, un point de vue différent.
À mon humble avis, il n’y a pas lieu de télescoper ces deux événements. L’Assemblée générale élective est une exigence statutaire, inscrite depuis quatre ans au calendrier de la Fsf. Remettre en question cette échéance à quelques semaines de sa tenue serait non seulement une entorse aux principes de bonne gouvernance, mais aussi un aveu implicite d’impréparation. Ce serait un signal négatif, de nature à ébranler la confiance des acteurs du football et à ternir l’image d’une Fédération qui a toujours incarné la stabilité et la régularité institutionnelle.
Les deux événements peuvent parfaitement coexister. Ils relèvent de champs de compétence différents : l’administration d’un côté, le technique de l’autre. Tant que chacun reste dans son rôle, sans interférence ni chevauchement, il n’y a aucune raison pour que l’organisation des élections interfère avec la préparation de l’équipe nationale. Le staff technique et les joueurs doivent pouvoir travailler dans la sérénité, pendant que les administrateurs s’acquittent de leurs obligations statutaires.
Par ailleurs, le ministère des Sports, délégataire de l’autorité de tutelle, demeure le garant de l’intérêt supérieur du football national. Il est pleinement en mesure de veiller au bon déroulement des deux processus, et d’assurer que les échéances ne se heurtent pas.
Il faut aussi rappeler une évidence : le consensus ne doit pas être confondu avec l’unanimisme. La démocratie implique le débat, parfois même la confrontation d’idées, tant que le cadre est respecté.
Or, reporter une élection pour éviter d’éventuelles tensions, c’est céder à la peur de la compétition et ouvrir la voie à des précédents dangereux. C’est surtout donner du crédit à ceux qui voudraient soumettre l’intérêt collectif à des calculs partisans.
L’exemple de 2021 devrait nous rassurer : les élections fédérales s’étaient déroulées sans heurts, les résultats proclamés, le président Mady Touré, avec toute la dignité requise, avait félicité le président Augustin Senghor qui l'a reçu avec beaucoup d'humilité. Dans la foulée, les Lions avaient amorcé une dynamique victorieuse, culminant à la Can 2022. Ce précédent montre que la maturité électorale et la performance sportive peuvent aller de pair.
Aujourd’hui, faire le choix de dissocier les enjeux électoraux des enjeux sportifs, c’est faire triompher la raison sur la passion. Le ballon doit continuer à rouler, certes, mais il doit rouler sur un terrain institutionnel solide, balisé par des règles connues et des engagements tenus.
La crédibilité du football sénégalais ne se mesure pas seulement à ses résultats sur le terrain, mais aussi à sa capacité à respecter les principes démocratiques, à garantir la transparence et à faire preuve de rigueur dans la gestion.
La Fsf se doit donc de respecter le cap : organiser son Assemblée générale élective à la date prévue, dans la sérénité, la transparence et le respect du suffrage. Ce sera la plus belle démonstration de maturité de notre gouvernance sportive, et le plus grand cadeau que nous puissions offrir à nos Lions à la veille de leur double rendez-vous crucial.
À la date prévue, tenons notre Assemblée générale. Et laissons les Lions jouer pleinement leur rôle.
Avec tout mon respect et ma fraternelle estime."
 
 
Abdoulaye Thiam : "quand les fédéraux se trompent de match !"
 
"Je partage totalement et entièrement le point de vue de Dr (Mamadou) Koumé. Cher Souleymane (Boun Daouda Diop), je suis d’accord avec vous que la tenue de l’Assemblée générale est statutaire. Certes ! Mais je vous rappelle que la ministre des Sports avait décidé de reporter l’Assemblée générale d’informations de la Fsf. Elle est pourtant statutaire.
L’éminent professeur agrégé en droit avait soutenu qu’elle n’avait pas la prérogative de le faire et qu’il appartenait plutôt à son collègue de l’Intérieur d’agir ainsi. En revanche, le département des Sports pouvait retirer la délégation de pouvoir. L’un dans l’autre, elle l’a fait. Elle a bien fait. L’Ag se tenait ultérieurement. Sans anicroche.
Par ailleurs, vous faites allusion à l’élection de 2021. Je vous rappelle qu’elle s’est tenue le 7 août 2021 et la Can s’est déroulée en janvier 2022. Soit cinq mois après. Aujourd’hui, nous avons deux grandes ambitions : la première c’est une qualification à la Coupe du monde de football. Rater United 2026 c’est perdre d’emblée presque 6 milliards.
Deuxièmement, cela m’étonnerait que Pape Thiaw puisse conduire notre équipe à la Can si jamais on rate le Mondial. La pression serait insupportable. Sans vouloir jouer les oiseaux de mauvais augure, on risque d’entrer dans une crise sans précédent à cause de la dimension sociale voire sociétale du football dans notre pays. C’est l’opium du peuple. Les performances de l’équipe nationale sont devenues des régulateurs sociaux.
Or, au moment où nous parlons nous avons deux matchs extrêmement importants : d’abord la réception du Soudan, 3e au classement du groupe, et un déplacement plus qu’électrique à Kinshasa contre la RD Congo, actuel leader. Le stade des Martyrs est une fournaise. C’est un chaudron.
Par conséquent, je plaide que les efforts soient concentrés sur les deux matchs d’abord et les deux derniers du mois d’octobre, en lieu en place d’une campagne électorale pour la Fsf. Tout le monde sait qu’après l’élection du président de la République, celle qui tient notre opinion publique en haleine, c’est celle de la Fsf.
 
Abandon de notre équipe nationale locale
 
Grand Souleymane Boun Daouda Diop, personne ne pouvait miser un ouguiya sur notre équipe nationale locale. Pourtant, nous sommes champions d’Afrique en titre. Quelle belle perf’ pour un football local longtemps chahuté. Je vous rappelle que la Caf a prévu de remettre en jeu notre trophée le 2 août. Le jour où la Fsf a prévu de tenir son Ag. Des responsables de la Fsf seront déjà au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie. S’ils sont candidats, ils n’auront donc aucune chance d’être élus.
 
Maroc 2025
 
Last but not least, c’est la Can. La Fsf s’est vu délester de plus de 1 milliard de F Cfa parce que les Lions sont tombés en 8e de finale de la Can Côte d'Ivoire 2023. Par conséquent, le futur président de la Fsf devrait penser d’abord à trouver des caisses pleines pour mener à bien sa mission au lieu de viser un fauteuil dont le cuir jaunit de plus en plus. Les prize money nous ont permis de réaliser le Centre d’excellence Guéréo, le Centre Jules François Bocandé, les stades Maniang Soumaré et Lat Dior de Thiès, des terrains à Sédhiou et à Kédougou, les honoraires des arbitres de la Ligue pro, quelques frais au niveau de l’administration de la Ligue pro, sans occulter les subventions des clubs et autres groupements sportifs.
Les enjeux sont donc avant tout la qualification à la Coupe du monde. Elle assure à Pape Thiaw de rester à la tête de l’équipe nationale, booste les caisses de la Fsf, donne des gages de dépenses au futur président de la Fsf, et fera se bousculer les sponsors aux portes de l’instance fédérale. Le cas contraire, on ira directement vers une crise sans précédent !
Les fédéraux peuvent maintenant rester dans leur logique. Mais nous, journalistes, personne ne nous reprochera de n’avoir pas joué notre rôle de vigie, d’alerte, de veille, d’avant-garde. Nous ne sommes ni électeurs, ni éligibles. Mais nous aimons ce football. Nous l’accompagnons à notre manière, sans rien attendre en retour sauf son développement, l’épanouissement de notre jeunesse. Nous voulons que le Sénégal devienne un hub sportif voire le Qatar de l’Afrique."
 
Alioune Fall, observateur du jeu : "le report de l’élection : ni acte de responsabilité, ni geste patriotique"
 
"À l’attention de M. Mamadou Koumé, doyen du journalisme sportif, mémoire vivante de notre football. Avec tout le respect que je vous dois, je me permets de partager ici une réflexion que m’inspire le contexte actuel. Votre voix, votre plume et votre engagement pour un sport digne et intègre ont toujours guidé bien des générations. C’est en m’inspirant de cette exigence de vérité que je tiens à exprimer, en toute responsabilité, mon profond désaccord avec le report envisagé de l’élection à la Fsf.
Non, le report de l’élection n’est ni un acte de responsabilité, ni un geste patriotique. C’est au contraire un recul démocratique dangereux, un précédent grave dans la gouvernance de notre football. Derrière les beaux discours d’unité et de mobilisation nationale, se cache une réalité moins noble : la volonté de retarder l’échéance électorale au profit de calculs malsains.
1. Respecter les règles, c’est respecter les institutions
La démocratie repose d’abord sur la stabilité des règles du jeu. L’élection de la Fédération sénégalaise de football est prévue à une date connue de tous. La repousser au motif d’un contexte sportif, c’est ouvrir la porte à l’arbitraire, et faire primer l’opportunisme sur le droit. Si chaque échéance sportive devenait un prétexte pour suspendre le processus électoral, alors quand voterons-nous ? Après la Can ? Après la Coupe du monde ? Après les Jeux olympiques ?
2. Les institutions doivent continuer à fonctionner normalement
L’équipe nationale n’est pas une île isolée du reste du football. La fédération ne se résume pas aux Lions. Elle gère des clubs, des ligues régionales, des sélections jeunes, du football féminin, des partenariats à renouveler. Il est donc impératif d’avoir une direction légitime et pleinement investie. Reporter, c’est maintenir une équipe dirigeante en sursis, affaiblir sa légitimité, et plonger l’institution dans l’incertitude.
3. Mener une campagne électorale n’empêche pas de soutenir l’équipe nationale
Opposer élection et soutien aux Lions est un faux dilemme. Le Sénégal peut parfaitement préparer ses matchs tout en respectant les échéances démocratiques internes à sa fédération. Ce n’est pas l’élection qui divise, c’est son report arbitraire qui crée la suspicion.
4. Un report ne garantit ni la paix, ni la performance
On nous promet une campagne apaisée après le report. Mais rien ne dit que le climat sera plus serein demain qu’aujourd’hui. Et surtout, la performance sportive dépend du travail sur le terrain, pas des dates d’élections. Ce dont l’équipe nationale a besoin, ce sont des dirigeants légitimes, choisis dans les règles, pas des dirigeants prolongés de manière artificielle.
5. Le patriotisme, c’est aussi défendre la démocratie
Ceux qui parlent d’intérêt supérieur oublient que le respect des engagements, de la parole donnée, et des processus démocratiques est aussi un acte patriotique. On ne construit pas une nation forte en suspendant les règles, mais en les respectant, même dans les moments sensibles.
En définitive, reporter cette élection, c’est jouer avec les principes.
La meilleure manière d’unir les Sénégalais autour de leur équipe nationale, c’est de leur montrer que les institutions fonctionnent, que le droit est respecté, et que personne n’est au-dessus du jeu."
 
 
LES ECHOS


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